Les aventures de Thomas Grimaud – épisode 5

Avec toujours plus d’imagination et de créativité, les élèves qui participent à ce projet en classe virtuelle vous invitent à poursuivre les aventures trépidantes de Thomas Grimaud. Il ne reste plus beaucoup de temps aux jeunes gens pour sauver le père d’Alice…

Les quatre compères, assis confortablement dans la chambre de Théo, tentaient de mettre un plan de bataille au point afin de sauver le père d’Alice. Du coin de l’oeil, Marie, Alice et Théo surveillaient Thomas car ils appréhendaient la réactivation des pouvoirs magiques de leur ami, après l’ingestion du délicieux déjeuner préparé par Alice à base d’escargots de Bourgogne. Ils ne savaient pas trop à quoi s’attendre. Ils redoutaient et espéraient l’apparition de ces phénomènes paranormaux, tout en ayant des doutes. Cela semblait tellement invraisemblable ! Et pourtant, dans son carnet d’expériences, le professeur Lemaître paraissait tout à fait sérieux lorsqu’il en avait fait le compte-rendu. Il avait assuré que l’ingestion d’escargots réactiverait très probablement les principes actifs du vaccin injecté à Thomas lorsqu’il n’était encore qu’un nourrisson. Cette injection l’avait guéri de la maladie des os de verre, mais elle avait fait également de lui un sujet hors du commun. C’est d’ailleurs pour cette raison que les expériences du professeur avaient cessé. Il ne pouvait pas prendre le risque de provoquer chez d’autres patients des effets secondaires aussi importants et si incontrôlables…

Tout à coup, dans la chambre de Théo, tous les objets se mirent à voler simultanément dans les airs. Thomas semblait sidéré ainsi que ses camarades. Il ne comprenait pas ce qui était en train de se passer, et encore moins comment il avait pu déclencher ce phénomène…

-Thomas !, s’écria Marie, mais toi aussi tu voles !

-Holala, mais c’est génial !, lui répondit Thomas. Mais comment est-ce que je suis arrivé à déclencher ça ?

A la seconde où il toucha Marie, cette dernière se mit à planer aussi à ses côtés. Il fit la même expérience avec Alice et Théo qui eurent la surprise de les rejoindre dans les airs.

-Wouahou !, s’écria Alice. Je sais maintenant ce que ça fait d’être un oiseau ! C’est hallucinant : je me sens libre et légère. C’est tellement agréable comme sensation !

Théo ne semblait pas partager l’émerveillement de ses amis. Il tentait de redescendre sur la terre ferme mais n’y parvenait pas. Il commença à s’affoler.

-Au secours !, cria-t-il, comment fait-on pour redescendre ? Je n’y arrive pas et j’ai la trouille de ma vie !

Thomas n’avait pas songé à ce léger détail dans son enthousiasme à explorer son nouveau pouvoir.

-Je n’ai aucune idée de ce qui a déclenché le vol, et encore moins de comment je peux arrêter ça, murmura-t-il.

Après quelques minutes de panique, les amis retombèrent brusquement sur le sol. L’atterrissage fut pour le moins brutal et inattendu. La curiosité étant la plus forte, Thomas fit l’expérience de ce nouveau pouvoir plusieurs fois. Après quelques essais, il comprit qu’il lui suffisait d’évoquer la scène dans son esprit afin de déclencher ce pouvoir, et qu’il lui suffisait de toucher les objets ou les personnes pour les entraîner dans son vol. Le seul inconvénient, c’est qu’il ne maîtrisait pas la durée du phénomène qui ne semblait persister que quelques minutes, avant de cesser brutalement. Il lui faudrait encore explorer cela avant d’utiliser cette faculté. Mais c’était un bon début !

-Dites-donc, les amis, c’est bien beau tout ça, s’exclama Théo, mais je vous rappelle que nous devons échanger la clé USB contre le père d’Alice demain ! Nous n’avons pas de temps à perdre !

-Oui, tu as raison, approuva Alice. Que peux-tu faire avec la clé USB de mon père ? Est-ce que tu es capable de trafiquer les données qu’elle contient pour piéger les ravisseurs de papa ?

-Je vais essayer, soupira Théo. Mais je ne garantis pas le résultat !

Théo inséra la clé argentée dans le port USB de son ordinateur portable dernier cri, offert par sa famille pour Noël. Grâce au mot de passe trouvé dans le carnet du professeur Lemaître, il put ouvrir les fichiers de données cryptées. Avant de faire quoique ce soit d’autre, Théo décida de copier l’intégralité des fichiers sur son disque dur externe. Il explora ensuite les fichiers de données décompressées et se mit à sourire.

-Voilà, voilà, dit-il. Nous y sommes ! Le professeur est vraiment très malin ! Il a fait en sorte que les données présentes sur cette clé ne soient exploitables que si on les assemble. Il suffit d’une seule erreur dans l’assemblage de ces données pour que la formule du vaccin devienne un placebo, totalement inefficace ! Je suis en admiration devant son travail, vraiment ! Il me suffit simplement de modifier une seule des lignes du fichier principal pour que les ravisseurs ne fabriquent qu’un faux vaccin. Et avant qu’ils ne s’en rendent compte, le professeur sera déjà sauvé !

-Oui, déclara Alice fièrement. J’ai toujours su que mon père était un génie ! Il vient encore une fois de le prouver. Il a fait en sorte que ce soit moi qui récupère la clé USB si jamais les choses devaient mal tourner. Il savait pertinemment que je serai suffisamment curieuse pour jeter un oeil aux données qu’elle contient et que je trouverai un moyen de les trafiquer.

-Bravo mon pote, dit Thomas. Je savais que l’on pouvait compter sur toi !

-Oui !, bravo Théo !, s’exclama Marie. Mais sans vouloir jouer le rabat-joie, je vous signale qu’il est 18 h 45. Si dans 15 minutes chrono, nous ne sommes pas rentrés à la maison, nos parents vont nous faire passer un sale quart d’heure !

-Houlala ! Oui, tu as raison, opina Thomas. Allez, on se dépêche de rentrer !

-Oui, approuva Alice, on va y aller au pas de course. Mais Théo, il faut que je te dise : je ne te remercierai jamais assez pour toute l’aide que tu m’auras apporté. Si on peut sauver mon père demain, ce sera en grande partie grâce à toi.

-Je t’en prie, ce n’est rien, répondit Théo, en rougissant légèrement car il n’avait pas l’habitude de recevoir de tels compliments, surtout provenant d’une jeune-fille ! Allez, ouste, je ne vous mets pas dehors mais il est temps de vous mettre en route mes amis !

Rentré chez lui, Thomas ne fit aucun commentaire devant ses parents. Il ne voulait pas les impliquer dans son aventure car il avait peur de les mettre en danger. Il se doucha, mangea rapidement puis se réfugia dans sa petite chambre douillette. Il passa le reste de la soirée, et jusque tard dans la nuit car il n’arrivait pas à trouver le sommeil, à explorer ses nouvelles capacités. Il n’était pas certain de les avoir toutes découvertes mais il avait bien avancé dans ses recherches. Il pouvait non seulement voler et faire voler des objets, mais également contrôler la durée du phénomène. Il lui suffisait de rester concentré et de voir la scène dans son esprit, comme sur un écran de cinéma, pour que la “magie” opère, autant de temps qu’il le désirait. Il maîtrisait également l’atterrissage. De la même manière. Grâce au pouvoir de son esprit. Il découvrit aussi qu’il pouvait devenir invisible, rendre invisibles des objets, passer à travers les murs sans dommages, attirer à lui des objets… Il entendit même les pensées de sa soeur lorsqu’il passa devant sa chambre en se rendant dans la salle de bain ! Thomas pensa avec humour que maintenant, Harry Potter pouvait bien aller se rhabiller ! Il n’avait même pas eu besoin de passer par Poudlard pour maîtriser ses dons !

Avant de s’endormir, épuisé par toute la concentration qu’il avait été obligé de consacrer à la découverte puis à la maîtrise de ses pouvoirs, Thomas pensa très fort à Marie. Il aurait tellement aimé partager tout ça avec elle ! Il songea qu’il aurait bien aimé partager bien plus encore avec elle, en fait. Mais il ne savait pas s’y prendre avec les filles. C’était comme ça…

Le lendemain matin, il prit un solide petit-déjeuner en compagnie de sa famille. Il s’aperçut qu’il était affamé : la magie, il faut croire que ça creuse ! La journée allait être longue et il avait besoin de recharger ses batteries.

Sans que Thomas ne comprenne vraiment bien pourquoi, tout le monde semblait joyeux ce matin. Puisqu’il pouvait lire dans leurs pensées, il réalisa qu’il avait oublié qu’aujourd’hui était une date importante : c’était l’anniversaire de mariage de ses parents. La bonne humeur des deux adultes faisait plaisir à voir et rejaillissait sur les trois enfants, en paix pour une fois autour d’une table.

C’est donc tout joyeux que Thomas rejoignit ses amis devant le portail du collège. Ils décidèrent de faire un tour au bureau de la vie scolaire afin de dénoncer le professeur Ligot et de les prévenir de la disparition du père d’Alice. Ils avaient pris cette décision ce matin, devant le collège. Après tout, même s’ils étaient surveillés, qui pourrait imaginer qu’ils iraient raconter leur histoire à des surveillants du collège ? Aucun d’entre eux n’était de la police. Ce n’était pas trahir le père d’Alice que d’aller les voir, non ?

Ce qui inquiétait beaucoup Thomas, c’était que personne ne veuille croire à leur histoire. Et évidemment, les surveillants présents dans le bureau ce matin-là commencèrent par croire à un canular et se mirent à rire. Ce n’est que lorsqu’ils purent visionner les images des caméras de vidéo surveillance montrant le professeur Ligot en train de suivre les jeunes-gens à l’intérieur du collège, qu’ils finirent par les prendre au sérieux. Ils avaient déjà pu constater par eux-mêmes l’étrange absence injustifiée du professeur Lemaître. Ce n’était pas son genre de ne pas venir travailler, et encore moins de ne prévenir personne… Alice leur résuma brièvement la situation et l’échange qui devait avoir lieu aujourd’hui. Elle leur parla du lien entre le laboratoire Prius, filiale de la grande entreprise pharmaceutique Bochon, dont le bâtiment principal était située dans la zone industrielle de la ville et le machiavélique professeur Ligot.

Elle leur demanda également de ne surtout pas prévenir la police. En tout cas pas pour l’instant. Les membres de l’équipe éducative, au départ complètement sidérés par autant d’événements extraordinaires, promirent de ne prévenir la police que si Alice le leur demandait. En effet, elle allait bientôt recevoir un SMS qui lui communiquerait le lieu et l’heure du rendez-vous, ainsi que les conditions de l’échange. Les ravisseurs ne devaient pas se douter que des adultes étaient dans la confidence…

Et c’est juste à ce moment-là qu’Alice sentit vibrer son portable dans sa poche. Elle venait de recevoir le fameux SMS tant attendu.

Mais que contenait ce simple message ? Où et quand allait avoir lieu l’échange ? Le père d’Alice était-il toujours en vie ? De quelle manière les pouvoirs de Thomas allaient-ils pouvoir les aider dans cette affaire ? Comment allait réagir Monsieur Ligot en s’apercevant que les jeunes gens avaient contacté les surveillants de la vie scolaire ? Les surveillants allaient-ils tenir parole et ne pas contacter les autorités ? Thomas parviendrait-il enfin à déclarer ses sentiments à Marie ? Cher lecteur, nous voici sur le point de parvenir à la conclusion de cette aventure extraordinaire. Rien n’est encore joué à ce stade. Et ce sont vos commentaires, vos idées, votre créativité qui vont nous amener au bout de cette aventure qui se terminera…au prochain épisode.




Les aventures de Thomas Grimaud – épisode 4

Grâce à la participation de quelques élèves motivés en classe virtuelle, nous voici en mesure de vous proposer le quatrième chapitre des aventures de Thomas Grimaud. Toujours plus de suspense, de mystère dans cet épisode qui, nous l’espérons, vous tiendra en haleine. Attendez vous, cher lecteur, à quelques surprises…

Alice tenait le courrier de son père entre ses mains tremblantes, comme hypnotisée par l’écriture de son prénom sur l’enveloppe. Ainsi, son père avait prévu que les choses pouvaient mal tourner… C’était effrayant ! Ce qu’elle avait un peu de mal à comprendre, c’était la raison qui avait poussé son père à faire appel à elle dans cette situation, au risque de la mettre en danger.

-“Bon alors ! Tu vas l’ouvrir cette lettre ?, s’impatienta Théo. On n’a pas toute la journée devant nous !

-Oui, oui, murmura Alice, je vais l’ouvrir. Mais j’ai un peu peur de ce qu’elle contient.”

Thomas et Marie n’osaient pas lui mettre la pression. Ils comprenaient à quel point Alice pouvait être stressée par la situation. Alice finit par se résoudre à ouvrir l’enveloppe et commença à lire à haute voix :

Ma chérie,

Si tu lis cette lettre, c’est que les choses ont mal tourné. Je te demande pardon de t’impliquer dans mes problèmes de grande personne mais je n’ai pas vraiment le choix. Je n’ai confiance qu’en toi. Je sais que je suis surveillé et je dois faire attention à tout. Mes ennemis veulent s’approprier le résultat de mes recherches et ne reculeront devant rien pour parvenir à leurs fins. Des millions sont en jeu, et il n’y a pas de petit profit, hélas, dans ce monde gouverné par l’argent… Nos vies sont en danger, à cause de mes travaux. Mais j’ai toute confiance en toi et en ton intelligence pour nous sortir de cette situation.

La petite clé dorée que tu as trouvé dans cette enveloppe ouvre une trappe secrète dans mon laboratoire de recherche, au sous-sol. A l’intérieur de cette trappe, j’ai caché un carnet dans lequel j’ai consigné le résultat de toutes mes années d’expérimentation scientifique. C’est important que tu en prennes connaissance, car cela concerne aussi ton ami Thomas. Dans ce journal de bord, une révélation au sujet du jeune-homme vous sera faite et cela sera important à connaître pour la suite des opérations. Vous y trouverez également le mot de passe qui permettra de dévérouiller les fichiers contenus sur la clé USB que tu as trouvé dans le tiroir de mon bureau.

Sur cette clé se trouvent une compilation des données concernant le projet de candidat-vaccin sur lequel je travaille. Sans nul doute, mes ennemis souhaiteront s’approprier ces données pour récolter gloire et millions. Mais nous ne les laisserons pas faire, n’est-ce pas ?

Prends bien soin de toi ma fille chérie. Je compte sur toi et je t’aime fort. Nous nous retrouverons bientôt, j’en suis certain.

Ton papa qui t’aime

Un grand merci à Lily (6ème) qui a réalisé ce dessin spécialement pour cet épisode.

Les quatre compères prirent en silence la direction du sous-sol de l’établissement. Ils mirent peu de temps à localiser la trappe secrète dans le laboratoire du professeur Lemaître. Alice inséra la clé dorée dans la serrure et cette dernière s’ouvrit sur une petite cachette. A l’intérieur se trouvait, comme l’avait mentionné le père d’Alice, un petit carnet recouvert de cuir.

Il était déjà 12 h 30 et le collège allait fermer ses portes, puisqu’il n’y avait pas de cours l’après-midi. Les jeunes gens se dirigèrent alors rapidement vers la sortie, en ayant dissimulé dans leurs cartables les différents objets récoltés grâce aux indications du professeur Lemaître. Ils prirent, comme d’habitude, la direction de leur parc de jeu préféré.

Ce dont ils ne se doutaient pas le moins du monde, c’est que Monsieur Ligot les surveillait. Théo avait neutralisé les caméras de surveillance des étages supérieurs du collège mais il avait omis celles du sous-sol. Ce professeur malveillant avait attendu que les collégiens sortent de l’établissement pour les suivre à distance. Il était persuadé que le père d’Alice avait donné à sa fille le moyen de récupérer cette fameuse clé USB, objet de toutes les convoitises. Il en aurait le coeur net ! Il attendrait le bon moment mais s’il pouvait mettre la main sur cet objet avant tout le monde, il pourrait se faire beaucoup d’argent ! Le jeu en valait donc la chandelle…

C’est donc en toute insouciance que les quatre compères parvinrent au parc de “La coulée verte”. Ils étaient impatients de découvrir ce que le professeur Lemaître avait inscrit dans son carnet d’expériences. S’il avait pris la peine de le dissimuler, c’était sans doute parce qu’il devait contenir d’importantes révélations.

Ils s’assirent sur un banc à l’ombre d’un platane et commencèrent leur lecture.

La première des notes consignée par le professeur Lemaître dans son carnet concernait le mot de passe nécessaire pour décrypter les données contenues sur la clé USB : J3-5UI5-C4H3-D4N5-L3-COLL3G3. Théo, spécialiste du piratage, ne mit pas très longtemps à décoder le sens de ce mot de passe. Certaines voyelles avaient été remplacées par des chiffres. Le mot de passe décodé était simple finalement ! “Je suis caché dans le collège”… Mais qui pourrait croire qu’un mot de passe aussi simple pouvait protéger des données aussi sensibles ? Finalement, c’était peut-être une stratégie très ingénieuse que celle mise en place par le professeur Lemaître ! En effet, quelquefois, les solutions les plus simples sont les meilleures…

Et là, ô surprise, ils découvrirent que le professeur, en accord avec les parents, avait expérimenté un candidat-vaccin sur Thomas quand il n’était encore qu’un nourrisson. Un bref coup d’oeil au jeune-homme permit aux autres jeunes gens de se rendre compte que celui-ci n’en avait vraiment aucun souvenir. A la naissance, Thomas était atteint d’une sorte de maladie génétique rare et incurable : la maladie des os de verre.

Théo, sur son smartphone fit une rapide recherche sur internet pour se renseigner sur cette maladie qu’il ne connaissait pas. Il fit part à ses amis de sa découverte.

L’ostéogenèse imparfaite, appelée aussi « maladie des os de verre », est un groupe de maladies caractérisées par une fragilité osseuse excessive, due à un défaut congénital d’élaboration des fibres collagènes du tissu conjonctif qui forme la trame de l’os. Tous les types se caractérisent par une extrême fragilité des os, signe le plus typique de la maladie. Cependant, tous les tissus contenant du collagène sont aussi touchés (ospeautendon). La plupart du temps cette maladie est due à une mutation génétique spontanée de novo mais elle peut aussi être familiale et transmise par seulement l’un des deux parents (transmission autosomique dominante).

Wikipédia

Yves Lemaître, ému par le mail qu’il avait reçu des parents de Thomas lorsqu’il travaillait encore à l’Institut Pasteur, leur avait proposé de tester un vaccin expérimental sur leur enfant. Ce vaccin lui permettrait de mener une vie presque normale malgré la maladie. Les parents de Thomas, désespérés mais confiants dans l’expertise du célèbre chercheur, acceptèrent et se rendirent à Paris pour l’occasion. Pendant quelques semaines, le professeur observa les réactions du nourrisson à la suite de la vaccination et consigna les données dans le carnet qu’ils étaient en train de parcourir.

Les premiers jours furent décevants. Les os de bébé Thomas semblaient toujours aussi fragiles à la scintigraphie, examen spécifique de la constitution des os. Par contre, au bout de 7 jours, les examens montrèrent une évolution flagrante. Les os de Thomas ressemblaient maintenant à ceux de n’importe quel enfant ! Cette découverte extraordinaire avait grandement enthousiasmé les parents de Thomas et le professeur qui réfléchissait déjà à administrer son candidat-vaccin à d’autres enfants malades.

Mais deux semaines plus tard, le nourrisson manifesta des comportements étranges. Lorsqu’on ne lui donnait pas assez vite son biberon, il parvenait à l’attirer à lui, comme s’il avait un pouvoir surnaturel sur les objets. Ce pouvoir de télékynésie avait beaucoup surpris le professeur.

Là encore, une recherche sur internet permit aux collégiens de comprendre de quoi il était question.

La psychokinèse ou psychokinésie (PK), ou télékinésie par la pensée, est une faculté métapsychique hypothétique de l’esprit qui permettrait d’agir directement sur la matière, mais qui n’a pas de fondement scientifique.

Wikipédia

Ce vaccin pourrait donc permettre le développement de pouvoirs surnaturels jusque là relevant de la science-fiction et non de la science ? Finalement, les recherches ont peu exploré les pouvoirs de l’esprit sur la matière…

Sceptiques, les amis continuèrent leur lecture. Le professeur Lemaître évoquait un éventuel pouvoir de “passe-muraille” de l’enfant. Ce dernier pourrait traverser les murs sans subir de dommages. Il n’en était pas sûr. Mais pourtant, ce qui était évident pour lui, c’est que Thomas pourrait un jour développer d’autres talents de ce genre.

En effet, la bave d’escargot contenait des principes actifs qui permettraient de réactiver les composants du vaccin injecté à Thomas. Selon toute vraisemblance, le meilleur moment pour réveiller les pouvoirs de Thomas se situerait vers l’adolescence. Des pouvoirs comme la télépathie (percevoir les pensées des autres), prédire l’avenir… étaient envisagés.

Mais pour en avoir le coeur net, Thomas devrait déguster des escargots. Qu’à cela ne tienne ! Les amis firent un saut au supermarché du quartier pour se procurer les ingrédients nécessaires. Pour rester discrets, en l’absence des parents de Théo, ils allèrent chez ce dernier avec leurs courses du jour.

Alice adorait cuisiner et elle s’occupa de concocter une recette à base d’escargots pour toute l’équipe. Les quatre compères étaient affamés et savourèrent leur repas avec plaisir.

Théo, Thomas, Alice et Marie savaient très bien qu’ils prenaient des risques en mangeant ces escargots qui pourraient réactiver les pouvoirs de Thomas. Mais est-ce que cela allait réellement fonctionner ? Quels pouvoirs Thomas allait-il développer ? De quelle manière ces pouvoirs allaient-ils pouvoir aider les jeunes-gens à avancer dans leur enquête ? Les quatre compères connaissaient maintenant le mot de passe pour décrypter les données contenus sur la clé USB du professeur. Mais qu’en était-il réellement de ces données ? Alice n’avait plus que 48 heures pour remettre la clé USB aux ravisseurs de son père. Qu’allait-elle décider ? La remettre aux ravisseurs telle quelle ou trafiquer les données à l’aide de Théo de façon à ce que les “méchants” ne puissent rien en faire ? A vous lecteurs d’en décider. Ce sont vos commentaires et vos suggestions qui feront avancer le récit. A vos plumes donc !




Les aventures de Thomas Grimaud – épisode 3

Avec les quelques courageux mais motivés élèves présents en classe virtuelle ce mercredi, nous avons continué à imaginer la suite des aventures de Thomas Grimaud. Voici donc le troisième épisode tant attendu de cette saga. N’hésitez surtout pas à faire des commentaires afin de permettre à ce récit de se poursuivre. Merci d’avance… et bonne lecture à tous !

Marie et Thomas marchaient en silence, réfugiés dans leurs pensées. Thomas avait demandé par gestes à Alice de lui envoyer par mail la vidéo qu’elle leur avait montré. Il lui tardait d’en parler avec son ami Théo Torri, le “geek”de service. Il était persuadé que ce dernier pourrait les aider. En effet, Théo, passionné d’informatique, passait son temps à surfer sur internet. Il programmait dans différents langages depuis l’âge de 9 ans. Il avait même réussi à pirater le site du collège, juste pour se prouver à lui-même qu’il en était capable. Trop grand pour son âge, souvent rêveur, il partageait avec Thomas son amour pour les animaux. Pourtant, son plus grand rêve était de devenir ingénieur informaticien. Il n’était pas spécialement doué pour les études, sauf dans les matières qu’il aimait. Il savait qu’il pouvait mieux faire mais ne s’en donnait pas les moyens. Comme son ami Thomas, il assurait un “minimum syndical” sur le plan scolaire et cela lui convenait très bien !

Marie et Thomas arpentaient à présent la rue principale de leur petite ville. Cette rue piétonne, habituellement grouillante de monde, paraissait presque vide. Les gens avaient peur de sortir de chez eux, paniqués par la perspective d’être contaminés par ce nouveau virus.

En passant devant la pharmacie de la rue principale, Thomas s’arrêta brusquement. Il venait de se rendre compte que ce fameux symbole qui l’avait intrigué dans la vidéo du professeur Lemaître ressemblait beaucoup à celui qu’il voyait sur la devanture de la pharmacie. Il se promit de faire des recherches plus approfondies sur ces deux logos dès qu’il serait de retour chez lui.

“-Dis Marie, ce logo ne te rappelle rien ?, questionna Thomas.

-Mais oui !, s’exclama Marie. Il ressemble beaucoup à celui que j’ai vu sur la vidéo du papa d’Alice ! Mais qu’est-ce que cela veut dire ?

-Pour l’instant, je ne sais pas trop quoi en penser, songea Thomas à haute voix. Mais si on allait chez mon ami Théo maintenant ? Je suis sûr qu’il pourrait nous aider à y voir plus clair !

-Il est un peu étrange ton ami, je trouve. Tout le temps dans ses rêves et sur son ordinateur ! Je me demande s’il prend le temps de manger et de dormir parfois… Mais c’est vrai qu’il pourrait nous être utile aujourd’hui. Alors, allons-y ! Par contre, il ne faudra pas trop traîner car je dois être à la maison à 19 heures. Sinon, mes parents vont encore faire une crise…

-Les miens aussi, je te rassure !, répliqua Thomas. On fera le plus vite possible, promis !”

Thomas envoya un SMS à Théo pour le prévenir de leur visite et s’assurer qu’il serait bien chez lui. Son ami sortait très peu et il les reçut dans sa chambre. Ses parents étaient au travail, ainsi que sa soeur aînée, Mathilda. Sa chambre aurait bien mérité un peu de rangement : c’était la jungle ! Il fallut dégager deux chaises près du bureau du jeune-homme pour s’asseoir. Marie et Thomas se regardèrent, complices. Leur propre chambre n’était pas toujours bien rangée non plus ! Ils auraient été mal placés pour critiquer…

Ils exposèrent rapidement la situation à Théo qui demanda immédiatement à voir la vidéo sur laquelle apparaissait le professeur Lemaître. Thomas lui transféra le mail qu’Alice lui avait envoyé. Théo visionna la vidéo en prenant quelques notes sur un carnet. Lorsqu’il eut terminé, il promit de tout faire pour retrouver l’origine de cet enregistrement. Il essaierait de retrouver, grâce à l’adresse IP de l’ordinateur duquel avait été envoyé le message, l’emplacement géographique de l’expéditeur. Cela ferait grandement avancer l’enquête !

Thomas lui parla également du logo présent sur le mur derrière le professeur dans la vidéo, et de la comparaison qu’il avait pu faire avec le symbole de la pharmacie de la rue principale. Théo lui promit de faire des recherches là-dessus aussi. Ils se tiendraient au courant grâce à une application de tchat sécurisé, de manière à ce que les ravisseurs ne puissent pas pirater leurs communications.

Rentré chez lui, Thomas se doucha soigneusement afin d’éliminer toute trace éventuelle du virus, par précaution. Il mangea rapidement, puis se précipita dans sa chambre en prétextant des devoirs urgents à faire. Il s’installa devant son ordinateur et commença à chercher des informations sur le logo de la pharmacie.

Le “caducée” serait un des attributs d’Hermès, le dieu du commerce, dans la mythologie grecque. Cependant, le terme « caducée » est aussi appliqué au bâton d’Asklépios ou à la coupe d’Hygie, respectivement symbole médical et pharmaceutique. Ce dernier est en fait la coupe d’Hygie enlacée par le serpent. Certains y voient le symbole de vie en harmonie avec la Terre. Pour d’autres, le serpent symbolise le patient qui doit faire le choix de prendre ou non la médecine qui le soignera. Le serpent est également lié aux croyances anciennes car il possède la sagesse et le pouvoir de guérison.

Le caducée pharmaceutique représente un serpent qui s’enroule autour d’un axe central qui ressemblerait à un bâton. Celui-ci trouverait son origine dans la Grèce antique. Selon la légende, Hermès découvrit la vertu du bâton d’or (échangé avec Apollon contre une lyre) lorsqu’il tenta de séparer deux serpents en lutte. Ceux-ci s’enroulèrent en sens inverse autour du bâton. Cependant, le caducée de la pharmacie ne doit pas être confondu avec le caducée d’Hermès ou le bâton d’Asklépios, utilisé comme symbole dans d’autres professions médicales.

Thomas réalisa que le symbole présent sur le mur du fond dans la vidéo du professeur était en fait une représentation du bâton d’Asklépios, un peu stylisée. Sur “Google images”, il chercha celle qui ressemblait le plus à ce dont il se rappelait. En cliquant sur une des images, il tomba sur le site d’une grande entreprise pharmaceutique : l’entreprise Bochon. Elle avait été fondée en 1875 et elle avait des usines de fabrication de médicaments ainsi que de vaccins dans une cinquantaine de pays du monde. Une des filiales de cette firme était localisée tout près du collège, dans la zone industrielle de la ville.

En fouillant un peu sur le site, Thomas s’aperçut que l’entreprise s’était spécialisée dans la recherche sur les virus. Elle finançait plusieurs laboratoires de recherches privés. Elle avait notamment consacré plusieurs millions d’euros à un projet de vaccin contre le coronavirus, initié par le célèbre laboratoire Prius. Et quelle ne fut pas la surprise de Thomas lorsqu’il réalisa que le chef du projet n’était autre que Monsieur Ligot, professeur de chimie dans son collège ! Comment pouvait-il être simultanément directeur d’un projet pharmaceutique et professeur dans un établissement public ? Le mystère s’épaississait…

La réputation de Monsieur Ligot n’était pas reluisante. Les autres professeurs le trouvaient peu sociable et acariâtre. Les élèves le détestaient car il donnait une énorme quantité de devoirs, passait son temps à les humilier en cours et il semblait adorer terroriser les élèves en leur mettant des notes minables. Tous le trouvaient prétentieux et de compagnie peu agréable. Mais quel lien pouvait-il exister entre cet homme et le père d’Alice ?

Le professeur Yves Lemaître enseignait la biologie au collège. Ou plutôt la SVT. Thomas l’avait eu en 6ème et c’est grâce à lui qu’il avait développé une passion pour les sciences. C’est cet homme qui l’avait encouragé à devenir vétérinaire et à continuer ses études. Les cours de Monsieur Lemaître étaient passionnants et la plupart des élèves l’adoraient. Il faisait tout son possible pour se mettre à la portée des élèves et pour les aider quand c’était nécessaire.

Pourtant, Marie lui avait révélé qu’il n’avait pas toujours été enseignant. En effet, il avait connu la gloire lorsqu’il travaillait pour l’Institut Pasteur, en tant que virologue. Il avait développé un nouveau concept de vaccin, plus rapide à réaliser et moins dangereux pour la population.

Mais tout s’était effondré lors du décès de la mère d’Alice. Le célèbre professeur ne pouvait plus supporter de vivre à Paris, où tout lui rappelait sa défunte épouse. Il déménagea donc dans le sud pour rejoindre son frère, David. Il démissionna de l’Institut Pasteur et postula pour un emploi de professeur dans un collège. Pour autant, il ne désirait pas interrompre complètement sa carrière de chercheur. En accord avec le principal, il équipa un laboratoire dans l’établissement afin d’y poursuivre certaines de ses recherches. Et c’est ainsi, en plein contexte de pandémie, qu’il avait pu avancer dans la conception d’un vaccin efficace contre le coronavirus. Il avait publié plusieurs articles sur la question dans des journaux scientifiques reconnus et avait été félicité par ses confrères. Mais pour l’instant, son candidat-vaccin n’était viable que dans une éprouvette. Il fallait encore le tester sur un groupe d’humains volontaires…

Pourtant, Thomas ne parvenait pas à faire le lien entre Monsieur Ligot et Monsieur Lemaître. Il en était à ce point de ses réflexions lorsqu’il entendit le bip caractéristique d’une notification d’un message sur son téléphone portable. C’était Théo. Il avait réussi à tracer l’adresse IP de l’ordinateur qui avait transmis la vidéo. Il s’agissait de l’ordinateur de la classe de Monsieur Ligot !

“-Mais quelle horreur !, pensa Thomas. Ce monsieur Ligot est donc lié à l’enlèvement du professeur Lemaître ! Peut-être même que le professeur était surveillé par ce triste individu ? Qui sait, peut-être bien que l’enlèvement avait été prévu de longue date par Monsieur Ligot et l’entreprise Bochon ? Ils avaient attendu patiemment que le professeur parvienne à des résultats intéressants pour l’enlever et se les approprier ? Vraiment, tous des pourris !”

Il texta Marie avant de s’endormir pour la tenir informée des dernières découvertes. Il fallait maintenant se méfier de Monsieur Ligot qui devait sans doute surveiller Alice et tous ceux qui la fréquentaient.

Vers midi, le lendemain, les trois amis se retrouvèrent après les cours devant la porte du bureau du professeur Lemaître. Théo était entré discrètement dans la salle informatique du collège et avait désactivé les caméras de surveillance. Il avait pris la précaution d’enregistrer des images des couloirs vides afin de les passer en boucle et leurrer ainsi Monsieur Ligot ou toute autre personne qui voudrait les surveiller.

Ils entrèrent dans le bureau du professeur en silence. Marie posa son index sur le tiroir indiqué par son père et celui-ci s’ouvrit, comme par magie. Une clé USB argentée s’y trouvait, au-dessus d’une enveloppe beige sur laquelle était simplement inscrit un prénom : Alice.

Cette dernière prit la clé USB et ouvrit l’enveloppe. Son père avait prévu que les choses pouvaient mal tourner puisqu’il lui avait écrit une lettre ! A l’intérieur de l’enveloppe, une jolie clé dorée attira son attention.

Mais qu’est-ce que le professeur Lemaître pouvait bien révéler à sa fille dans ce courrier ? Comment avait-il pu prévoir que les événements allaient impliquer sa fille ? A quoi pouvait bien servir cette jolie clé dorée trouvée dans l’enveloppe ? Que pouvait bien contenir de si important cette précieuse clé USB que le professeur avait pris tant de soin à sécuriser ? Voilà, entre autres, les questions auxquelles le prochain épisode des aventures de Thomas Grimaud devra répondre… Toutes les idées, commentaires, suggestions seront les bienvenus, cher lecteur ! Ce récit ne peut évoluer et rester palpitant que parce que vous y contribuez…




Les aventures de Thomas Grimaud : épisode 2

Ce nouvel épisode des aventures de Thomas Grimaud a été rédigé selon les idées échangées lors de la dernière classe virtuelle programmée avec mes élèves. Ce sont donc leurs idées que je mets en forme afin de rédiger ce deuxième opus. Je les remercie pour leur enthousiasme concernant ce projet ainsi que pour leur créativité.

Thomas et Marie se regardèrent, perplexes. Qu’allaient-ils décider de faire avec cette enveloppe ? Allaient-ils la laisser sur ce banc ? Allaient-ils l’ouvrir afin d’assouvir leur curiosité ?

Sans se concerter, les deux adolescents approchèrent discrètement du banc et Marie se saisit de l’enveloppe. Difficile de ne pas avoir envie de regarder à l’intérieur…

“-Honneur aux filles !, s’amusa Thomas. Je sais à quel point tu es curieuse et je te laisse l’honneur de l’ouvrir.

-Tu es vraiment trop aimable, répondit Marie en riant. Et tu as raison, ma curiosité me perdra un jour ! Et puis quoi, peut-être qu’il s’agit d’un message important ? Peut-être que la personne qui l’a laissé là ne l’a pas fait exprès ? On pourrait la lui rapporter si elle donne son adresse. Ce serait une bonne action non ? Tiens, c’est étrange : il n’y a rien d’écrit sur l’enveloppe ! Pas d’adresse, pas de nom, rien !

-C’est de plus en plus mystérieux, en effet, renchérit Thomas.

-Bon allez, c’est parti : je l’ouvre !”, murmura Marie.

L’enveloppe contenait une lettre manuscrite. On aurait dit une écriture d’enfant pressé. Certains passages étaient parfois difficilement lisibles. Le courrier était rédigé sur une feuille de classeur toute simple.

Bonjour Marie et Thomas,

Oui, je sais. J’imagine que vous êtes surpris que je m’adresse à vous alors que vous ne savez pas qui je suis.

Cela fait un moment que je vous suis. Depuis la sortie du collège en fait. Je vous ai vu entrer dans le parc, comme vous le faites tous les jours. Je me suis assise et j’ai attendu que vous vous approchiez avant de laisser l’enveloppe sur le banc.

En fait, vous me connaissez bien. Marie surtout. Je m’appelle Alice et j’ai besoin de votre aide. Mon père, le professeur Lemaître a été enlevé hier soir, presque sous mes yeux. Je n’ai pas le droit d’en parler à qui que ce soit, et surtout pas à la police ! Je n’ai trouvé que ce moyen de vous contacter car je suis surveillée.

Si vous voulez m’aider, soyez demain à 16 heures dans le garage du sous-sol du bâtiment B de la résidence du Soleil. Je vous y attendrai. Marie connaît bien l’endroit.

J’ai vraiment besoin de votre aide. Je vous en supplie : c’est une question de vie ou de mort !

Alice Lemaître

A la fin de leur lecture, Thomas et Marie restèrent quelques instants sans échanger un seul mot. Ils avaient du mal à croire que ce qu’ils étaient en train de vivre n’était pas un épisode de science-fiction. Au bout de quelques minutes, Marie prit enfin la parole :

“-Bon sang, quelle histoire extraordinaire !, dit-elle. Mais comment Alice a-t-elle pu se retrouver dans cette situation ? Je la connais assez pour savoir qu’elle ne nous ment pas. Ce n’est pas son genre !

-Tu as l’intention d’aller au rendez-vous demain ?, questionna Thomas.

-Oui, évidement !, assura Marie. Alice est une amie de longue date. Et si elle fait appel à nous, c’est qu’elle a de très bonnes raisons de le faire, j’en suis certaine.”

-Pas question que tu y ailles toute seule ! Je viendrai avec toi, affirma Thomas.

-Je n’en attendais pas moins de mon chevalier au grand coeur”, plaisanta Marie.

Même si elle ironisait pour donner le change, Thomas sentait qu’elle était soucieuse. Il la connaissait si bien !

Ils firent le chemin du retour en silence, chacun à ses propres pensées. Ils se dirent au revoir au pied de leur immeuble et passèrent une nuit compliquée, chacun de leur côté.

Les heures de cours leur parurent interminables. Ils se retrouvèrent à la sortie du collège, firent un tour au parc, comme tous les jours, en attendant l’heure du rendez-vous fixé par Alice.

Ils arrivèrent un peu en avance. Alice sortit de l’ombre dès qu’elle les vit s’approcher.

“-J’étais sûre que vous viendriez mais je vous remercie d’être là. Vraiment !, murmura-t-elle.

-Nous n’allions pas te laisser tomber, quand même. Tu es mon amie !, lui répondit Marie.

-Oui, tu as raison. Nous sommes amies, s’exclama Alice. Et c’est quand tout va mal que l’on sait où sont nos vrais amis d’ailleurs. Je n’oublierai jamais que tu as été là pour moi quand j’en avais besoin. Mais j’ai très peu de temps. Comme je vous l’ai dit, je suis surveillée et je ne sais pas combien de temps ils vont mettre pour se rendre compte que je ne suis plus dans mon appartement. Je vais vous faire monter chez moi par l’escalier de secours. Quand vous serez dans l’appartement, il ne faudra surtout pas que vous parliez ! Il y a des micros partout et ils sauraient alors que j’ai demandé de l’aide. Vous me promettez de ne pas faire de bruit ?”

Alice semblait vraiment terrorisée. Marie et Thomas sentirent leur angoisse augmenter d’un cran. Et pourtant, ils suivirent Alice en silence dans les escaliers de secours de l’immeuble. Ils entrèrent sans bruit dans l’appartement. Alice leur fit signe de s’asseoir autour de la table de la salle à manger. Elle partit dans le bureau de son père et revint avec un ordinateur portable allumé. Elle le posa sur la table du salon. En appuyant sur une touche, elle déclencha le lancement d’une vidéo. On y voyait son père, le professeur Yves Lemaître, attaché à une chaise, l’air paniqué. Il semblait lire un texte sous la contrainte.

Ma chérie, je suis désolé de t’avoir fait si peur hier, lors de mon enlèvement. Depuis que ta mère nous a quittés, c’est la première fois que je te laisse toute seule. Mais, comme tu l’as deviné, je n’ai pas eu vraiment le choix. Tu sais que je fais des recherches secrètes sur ce virus qui nous frappe depuis quelques mois. Je ne t’en ai pas dit beaucoup plus, pour ta propre sécurité. J’ai conservé le résultat de mes recherches sur une clé USB que tu es la seule à pouvoir récupérer aujourd’hui. Sans que tu le saches, j’ai mémorisé tes empreintes et je m’en suis servi pour sécuriser un des tiroirs de mon bureau, au collège. Tu es la seule à pouvoir l’ouvrir du coup. Mes ravisseurs veulent récupérer cette clé absolument et il faudra que tu te rendes discrètement dans mon bureau pour la récupérer. En appuyant ton index sur la serrure sécurisée, le tiroir s’ouvrira. Ensuite, il faudra que tu apportes cette clé à ceux qui m’ont enlevé. Dans 3 jours. Tu as 3 jours pour la récupérer, pas un de plus. Comme tu dois t’en douter, tu n’as pas le droit de contacter qui que ce soit, et encore moins la police. Ces individus sont prêts à tout pour récupérer ces données. Me tuer, ou te supprimer ne leur fait pas peur. Encore une fois, ma fille adorée, je suis désolé de te demander de faire cela pour moi. Je n’ai jamais voulu qu’il t’arrive quoi que ce soit de malheureux. Mais je sais que tu es intelligente et que tout cela ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir. Je compte sur toi, ma puce…

Voilà. L’enregistrement vidéo se terminait ainsi. En revoyant ces images, Alice serrait les poings et des larmes coulèrent silencieusement sur ses joues. Marie posa une main rassurante sur son bras pour la consoler, au mépris de ces “gestes barrières” dont les médias parlaient sans cesse.

Thomas avait remarqué, sur le mur derrière la chaise où était assis le professeur Lemaître, la présence d’un logo étrange. Cela lui rappelait quelque chose mais il ne parvenait plus à se souvenir de ce dont il s’agissait. Il se promit de faire une recherche, certain que ce détail aurait son importance.

Marie et Thomas firent comprendre à Alice par gestes qu’ils l’aideraient, évidement. Ils se donnèrent rendez-vous devant le bureau du professeur Lemaître, le lendemain, vers midi, après les cours. Ils verraient bien sur place ce qu’il conviendrait de faire… Ils prirent congé discrètement et ressortirent du bâtiment par les garages, afin que personne ne les remarque.

Décidément, cette aventure devenait de plus en plus sérieuse et inquiétante ! Ni Marie, ni Thomas n’avaient la moindre idée de ce qui allait se produire ensuite…

Comment allaient-ils pouvoir s’introduire discrètement dans le bureau du célèbre professeur ? De quelle manière allaient-ils pouvoir récupérer cette clé USB ? Que contiendrait cette dernière ? C’est à vous, chers lecteurs, d’imaginer la suite ! Nous allons écrire ensemble le 3ème épisode et je m’en réjouis d’avance. Merci de faire vos suggestions en commentaires. Je serai ravie de vous lire.




Les aventures de Thomas Grimaud : épisode 1

Dans une ville du sud de la France, Thomas se demandait ce qui se passait. Une épidémie d’un virus inconnu jusqu’alors avait frappé son pays, la France. Le monde entier était concerné, pour la première fois depuis la pandémie de grippe espagnole de 1918. Les informations contradictoires en continu se succédaient sur certaines chaînes de télévision, les réseaux sociaux s’étaient emparés du phénomène et publiaient tout et n’importe quoi. Son collège avait été fermé pour l’occasion. Cela ne l’avait pas particulièrement dérangé. Il n’aimait pas l’école depuis toujours, c’était un fait. Et le confinement n’était pour lui qu’une sympathique possibilité de débuter des vacances inattendues.

Pourtant, il s’inquiétait quand même, car ce virus pouvait atteindre en priorité les personnes qu’il aimait le plus au monde : ses grands-parents. Cet ennemi inconnu frappait en grande majorité des personnes âgées et cela lui faisait peur. Il ne voulait pas perdre les seules personnes qui comptaient vraiment pour lui. En dehors de son amie d’enfance, Marie, Thomas n’était proche que de ses grands-parents et de ses chats : Mitsy et Pouky. Les deux matous étaient issus de la même portée et ils étaient donc “frères”. Si tant est que cela pouvait avoir un sens pour des animaux ! Thomas passait beaucoup de temps à les brosser, à changer leur caisse, à les câliner, à leur parler, à leur donner à manger… Les deux mâles le lui rendaient bien car ils dormaient très souvent avec lui, dans son lit. Et quand il se sentait seul, qu’il pleurait car il se sentait incompris, les deux matous venaient le consoler, ronronner tout près de lui, comme s’ils sentaient son besoin d’être compris. C’est sans doute cette complicité qui avait donné à Thomas le désir de devenir vétérinaire. A 12 ans, il pouvait encore changer d’avis mais l’envie était là. Avec son grand corps maigre, ses cheveux bruns et ses yeux bleus, Thomas n’avait pas beaucoup de succès auprès des filles de son collège. Il manquait de confiance en lui, était rêveur et ce n’était pas le meilleur moyen de conquérir la gente féminine. Il le savait, ses grands-parents le lui avait déjà dit. Mais, au quotidien, ce n’était vraiment pas facile à vivre !

“- Thomas, viens mettre la table !”, hurla Maryse, la mère de Thomas. Cette dernière, souvent débordée entre son travail comme secrétaire dans un cabinet de médecins généralistes et sa vie personnelle, tentait d’impliquer ses enfants dans la vie familiale. Thomas cessa de rêver et se dirigea, tête basse, vers la cuisine pour accomplir la corvée dont l’avait chargée sa mère.

Patrice Grimaud, pompier professionnel, le père de famille ainsi que l’époux de Maryse regardait avec passion la retransmission sur une chaîne sportive d’un match de football récent. En cette période de pandémie, les matchs se jouaient sans supporters dans les stades et étaient retransmis à la télévision. Une bière à la main, on l’entendait hurler des encouragements ou des injures selon le déroulement du match.

“- Mais taisez-vous ! Je n’entends pas les commentaires sportifs ! Est-ce que c’est possible de se détendre après le boulot dans cette famille ? C’est fou quand même !”, pesta Patrice.

Thomas pensa très fort, sans oser se l’avouer, que son père pouvait quand même participer un peu à la vie familiale. Il voyait sa mère s’épuiser à tout faire et ne comprenait pas pourquoi cette dernière ne se révoltait pas. Les parents de Maryse, les grands-parents de Thomas, ne cessaient de déplorer cette situation. Ils n’avaient pas élevé leur fille pour subir cette nouvelle forme d’esclavage !

Mais Thomas, même s’il se rendait compte de ce qui se passait, se sentait impuissant à changer les choses. De plus, il avait d’autres préoccupations plus importantes à ses yeux ! Il voulait devenir vétérinaire, était amoureux de Marie Pino, sa meilleure amie, tout en étant certain que ses sentiments n’étaient pas réciproques. Il avait beaucoup de mal à supporter sa soeur Elsa, prétentieuse et égoïste, ainsi que son frère Matthias, grand champion d’escalade et très sûr de lui… En fait, il ne supportait plus personne. Lui-même, les autres, le collège, le contexte de pandémie… Tout était vraiment trop compliqué. Vraiment !

Après avoir ingurgité sans trop y réfléchir un des plats tout préparés réchauffés par sa mère, Thomas, soulagé, rejoignit sa chambre et se coucha. Demain, il faudrait porter le masque, se laver les mains toutes les 5 minutes au collège, respecter les distances sociales… Bref, aller au collège serait compliqué. Pourtant, Thomas s’y rendrait avec plaisir. Pas pour retrouver les profs, non ! Mais il pourrait croiser Marie, sa Marie, son amie d’enfance, l’amoureuse de ses rêves… Chouette ! Vivement demain !

Après le petit-déjeuner, Thomas partit, masqué, sifflotant au collège. Marie, Marie… Il s’arrêta net à côté de la croix qui lui était destinée pour respecter les distances de sécurité avant de pénétrer dans l’établissement. Marie était son amie d’enfance et ils n’avaient jamais eu de secrets l’un pour l’autre. Pourtant, depuis quelques temps, tout avait changé pour Thomas. Et il avait peur. Et si Marie ne partageait pas ses sentiments ? Comment se comporter avec elle maintenant ?

Chacun rentra en cours en respectant les distances. Ennui… Sur les coups de midi, Thomas se réjouit car les cours se terminaient et la vraie vie commençait. A la sortie du collège, Thomas tenta d’approcher Marie qui n’était pas dans la même classe que lui. Elle parlait avec d’autres camarades et il éprouva une pointe de jalousie.

“-Coucou Marie ! Alors ? Quoi de neuf ? Tu vas bien ?, balbutia-t-il.

-Oui, je vais bien, merci. Tu fais quoi maintenant ?, lui répondit-elle.

-Oh, rien de spécial. On va au parc, comme quand on était enfants ?, suggèra Thomas.

-Ah oui ! Super ! Avec plaisir !”, s’exclama la jeune fille.

Au parc, malgré les mesures de protection sanitaire, on pouvait voir des jeunes gens faire du skate, du roller, des adultes courir, des mamans promener leurs bébés dans des landaus. Après plusieurs semaines de confinement, tous aspiraient à respirer un air pur, à la liberté.

Marie et Thomas se rejoignirent. Le soleil printanier dardait ses rayons sur ce parc qu’ils aimaient tant tous les deux et qu’ils connaissent si bien. Ils se regardèrent mais n’osèrent pas se faire la bise. Ce ne serait pas recommandé en ce contexte de pandémie.

Thomas rougit mais cela ne se vit pas sous son masque. Comme quoi, cela pouvait avoir ses avantages ! Il regarda tout autour de lui, un peu gêné… Tout à coup, son regard tomba sur une enveloppe posée sur un banc, comme oubliée par un farfadet qui passait par là.

Mais que pouvait donc bien contenir cette enveloppe ? Par quelques signes de la main, il désigna l’objet mystère à Marie, qui ouvrit grands ses yeux. Elle ne comprit pas plus que Thomas comment cette enveloppe s’était retrouvée sur ce banc, et encore moins pourquoi…

Voilà donc un mystère à éclaircir. A vous maintenant, lecteurs, de prendre la plume afin de proposer des idées et permettre de continuer ce récit. Soyez créatifs ! Et que le meilleur gagne ! Vos commentaires seront lus intégralement et il en sera tenu compte pour la rédaction de la suite de ce récit. Merci d’avance pour votre participation !




Présentation de la rubrique

L’idée ici, c’est de composer un récit à plusieurs plumes, ou plutôt, à plusieurs claviers. Je vous présente les lieux, les personnages principaux, l’époque, le titre de l’aventure, une ligne directrice pour ne pas que le récit parte dans tous les sens, je rédige le premier épisode et… en lisant vos commentaires, nous écrivons ensemble la suite de l’histoire. Il s’agit donc d’écrire une histoire collaborative, de manière solidaire, tout en veillant à ce que la trame soit cohérente. Le suspense va demeurer jusqu’à la fin du récit puisque lorsque j’écris le premier épisode, je ne sais pas quelles seront vos suggestions ! Nous découvrirons donc ensemble les différentes étapes de l’histoire… Evidemment, je veillerai à la cohérence des épisodes, à l’orthographe (il faut bien !) et à toutes ces choses auxquelles on ne pense pas forcément lorsque l’on rédige un récit. Je me réserve le droit de choisir entre les différentes propositions, de façon à ce que le récit puisse progresser, tout en gardant le suspense jusqu’à la fin.

Je me réjouis de vivre avec vous cette aventure un peu inédite et je vous espère nombreux à participer à son évolution.

Titre du récit : Les aventures de Thomas Grimaud

Epoque : de nos jours

Lieu : une ville au sud de la France

Personnages : Les personnages de cette histoire sont complètement fictifs, inventés pour ce récit uniquement. Toute ressemblance avec des personnages réels serait totalement fortuite et donc involontaire.

Pierre et Amélie Guedin sont les seuls grands-parents encore vivants de Thomas. Ils sont retraités depuis longtemps et gardent très souvent les enfants de leur fille Maryse, quand cette dernière ne peut pas faire autrement. Ils sont passionnés de nature, de culture, d’arts et tentent d’initier leurs petits-enfants à tout cela. Ils cultivent leur propre jardin et adorent s’occuper des enfants de leur fille quand on leur en donne l’occasion. Avant d’être à la retraite, Pierre était professeur de philosophie et Amélie était mère au foyer. Ils vivent une histoire d’amour qui dure depuis leur mariage, il y a 40 ans. Ils souhaiteraient voir leur fille unique, ainsi que leurs petits-enfants heureux comme ils ont pu l’être et le sont encore.

Thomas Grimaud est un jeune homme de 12 ans, scolarisé dans un collège de banlieue. Il n’aime pas particulièrement l’école et passe beaucoup de temps à rêver plutôt qu’à suivre les cours. Il est un peu trop grand pour son âge, un peu maigre aussi. Ses cheveux sont bruns, bouclés et courts. Ses yeux sont bleus et sa peau est claire, parsemée de tâches de rousseur. Il manque de confiance en lui mais il rêve de devenir un jour vétérinaire car il adore les animaux. Sa famille possède deux chats mâles : Mitsy et Pouky. Thomas est le seul qui s’en occupe vraiment, il les câline, veille à leur confort… Thomas vit dans une famille modeste, dans un petit appartement d’un quartier populaire. C’est le personnage principal de notre histoire mais il n’est pas le narrateur.

Elsa Grimaud est la soeur de Thomas. Elle a 10 ans, elle est très jolie et sait obtenir tout ce qu’elle veut des parents. Blonde aux yeux bleus, elle a une voix douce et enjôleuse. Et pourtant, elle est assez égoïste finalement. Elle se sert des autres pour parvenir à ses fins. Maryse, sa mère, est très fière d’elle. Elle réussit bien à l’école et ses professeurs la félicitent régulièrement.

Matthias Grimaud est le frère aîné de Thomas. Il a 15 ans, se passionne pour les jeux vidéos et le sport (il est champion d’escalade au niveau régional). Il a les cheveux châtains, les yeux bleus et il a une grande confiance en lui. Il est certain de réussir ses études car il y travaille beaucoup, tout en étant très populaire auprès de ses camarades de lycée. Il fait la fierté de son père, lui-même très sportif.

Maryse Grimaud est la mère de Thomas. Elle travaille comme secrétaire médicale dans un cabinet de médecins généralistes. Elle est souvent débordée par le temps et n’est pas en capacité d’aider ses 3 enfants dans leur scolarité. Elle cuisine souvent des plats tout prêts congelés et s’endort le soir devant la télévision. Elle voudrait être une mère parfaite mais a du mal à gérer le quotidien. Elle est de taille moyenne, a pris quelques kilos en trop après la naissance des enfants et se laisse un peu aller physiquement puisqu’elle ne fait pas de sport. Elle est blonde aux yeux verts et rêve d’une vie meilleure, où elle aurait le temps de faire tout ce qu’elle voudrait faire. Elle est une grande passionnée de culture, comme ses parents, et lit autant que son emploi du temps le permet. Elle rêve en secret de parvenir à faire partager sa passion de la culture à ses enfants. Mais elle n’a pas le temps…

Patrice Grimaud est le père de Thomas. Il est grand, musclé, sportif. Il est pompier de profession et doit donc entretenir sa forme physique. Il est passionné par le football et par certaines séries sur Netflix. Il a les cheveux bruns, les yeux bleus, mesure 1 mètre 90 et va à la salle de sport au moins 4 fois par semaine. Il déteste lire et ne comprend pas pourquoi sa femme passe autant de temps à dévorer des romans. Il aime ses enfants mais s’en occupe rarement. Il est très fier de son fils aîné Matthias car il se reconnaît un peu en lui. Par contre, il ne comprend pas Thomas, qu’il trouve trop timide et trop rêveur. Il aide peu sa femme en ce qui concerne les tâches ménagères car il considère que ce n’est pas son rôle. Et il ne comprend pas pourquoi sa femme lui reproche son manque d’intérêt pour la vie de famille.

Théo Torri est un des amis de Thomas au collège. Il a le même âge que Thomas et partage son intérêt pour les animaux et le rêve. Lui non plus n’aime pas l’école mais a envie d’apprendre, s’intéresse à des tas de choses mais a du mal à faire le tri. Il est trop grand pour son âge et les autres collégiens se moquent de lui à cause de ça.

Marie Pino est une des amies d’enfance de Thomas et elle est née la même année que lui. Elle le connaît par coeur et partage beaucoup de ses idées et envies. Thomas en est secrètement amoureux mais il n’ose pas le lui avouer car il a peur que cela gâche leur amitié. Elle est rousse aux yeux marrons, avec un visage criblé de tâches de rousseur. Sa peau est très pâle et cela la complexe beaucoup. On ne peut pas dire d’elle qu’elle est belle mais elle a un charme fou. Et pourtant, elle s’en fiche ! Beaucoup de garçons lui tournent autour mais ne l’intéressent pas. Elle adore les animaux et souhaite devenir vétérinaire aussi. Elle est première de sa classe au collège et compte bien faire tout ce qu’il faut pour le rester !

Le fil conducteur de l’histoire : Les grands-parents et Marie Pino essaient de motiver Thomas pour qu’il suive les cours sérieusement. Devenir vétérinaire, c’est de longues études en perspective ! Marie n’ose pas avouer ses sentiments à Thomas car elle trouve qu’il manque trop de confiance en lui. Elle lui trouve des qualités qu’il ignore posséder. Mais pourtant, après la découverte d’un mystère à élucider, ils vont devoir trouver un moyen, tous ensemble de faire avancer l’enquête ainsi que leurs vies personnelles.