image_pdfimage_print

Solidaire

image_pdfimage_print

Lorsque l’on cherche une définition de cet adjectif, on lui trouve 2 sens principaux.

Sens 1 : Lié par une responsabilité et des intérêts communs.

Sens 2 : Se dit des choses dont la dépendance est réciproque.

Le slogan de ce blog, “Vers une éducation bienveillante et solidaire“, trouve tout son intérêt lorsque l’on s’intéresse au sens des termes qui le composent. Dans un précédent article, j’évoquais le lien entre éducation et bienveillance et ce que cela impliquait selon moi.

“Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences.”

Françoise Dolto

Cette célèbre psychanalyste a résumé en une seule phrase un idéal vers lequel toute démarche éducative bienveillante devrait tendre. Bienveillance et solidarité sont deux ingrédients finalement indissociables dans l’accompagnement des individus vers leur épanouissement personnel. Si l’on part de ce principe fondateur, les méthodes d’enseignement devraient également s’inspirer de cette tendance.

Différents courants pédagogiques existent et ont été testés depuis des décennies. L’objet de cet article n’est pas de les recenser de manière exhaustive.

Mais en matière de communication, les principes de la “Communication Non Violente” établis par Marshall Rosenberg semblent intéressants. Dans son ouvrage phare, “Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)”, il expose les principes de base d’une nouvelle manière de communiquer, qui permet de prendre en compte les points de vue du locuteur et de l’interlocuteur avec bienveillance. On y apprend la différence entre le “langage chacal” et le “langage girafe” par exemple. Dans la perspective où tous les individus se sentent solidaires les uns des autres, la communication devient un échange vivant et respectueux et non plus un dialogue de sourds, où chacun tente d’imposer son point de vue à l’autre, quand ce n’est pas l’un au détriment de l’autre, dans une relation dominant-dominé. Bien que la démarche initiée par Marshall Rosenberg date un peu, elle peut être remise au goût du jour et pourrait apporter un plus non négligeable aux méthodes de communication utilisées dans l’enseignement. Pour ceux que cela intéresse, un ouvrage très court permet d’obtenir quelques clés : “Enseigner avec bienveillance”.

Très rapidement, une autre démarche me semble pertinente en la matière. C’est celle de la “Discipline positive” fondée par Jane Nelsen. L’association qu’elle a créée répertorie les différentes publications, ateliers et conférences qu’elle propose.

Une dernière référence pour ne pas trop allonger cet article. C’est celle des “ateliers bonifiés”. C’est une démarche pratique, mise en place avec des élèves du second degré par une professeure d’anglais, Marie Rivoire. Sur sa page internet, elle y expose sa démarche, y vend aussi son ouvrage. Mais vous pouvez y jeter un oeil, pour information. Personnellement, je me suis appropriée le système dans ma classe. Le travail en îlots apporte à mon sens un plus sur le plan de la solidarité dans une classe. Une plus grande émulation aussi. Les élèves, même les plus faibles, sont actifs et se sentent impliqués. Il y a aussi des inconvénients : classe plus bruyante, constitution des groupes pas toujours évidente à envisager, séances à programmer autrement car on “avance” plus lentement dans le programme, professeur toujours sur le pont pour bonifier les réponses des différents groupes…

Bref, un certain nombre de démarches pédagogiques qui me semblent intéressantes et qui développent la bienveillance et la solidarité chez les jeunes. Aucune ne représente à elle seule une “panacée” pédagogique, c’est évident. Pourtant, toutes présentent des éléments pertinents que l’on peut s’approprier concrètement afin de réinventer un “style” pédagogique qui sera propre à chaque enseignant, en fonction de sa personnalité. C’est en ce sens en tout cas que je l’entends en les exposant dans cet article.

image_pdfimage_print

Les aventures de Thomas Grimaud : épisode 2

image_pdfimage_print

Ce nouvel épisode des aventures de Thomas Grimaud a été rédigé selon les idées échangées lors de la dernière classe virtuelle programmée avec mes élèves. Ce sont donc leurs idées que je mets en forme afin de rédiger ce deuxième opus. Je les remercie pour leur enthousiasme concernant ce projet ainsi que pour leur créativité.

Thomas et Marie se regardèrent, perplexes. Qu’allaient-ils décider de faire avec cette enveloppe ? Allaient-ils la laisser sur ce banc ? Allaient-ils l’ouvrir afin d’assouvir leur curiosité ?

Sans se concerter, les deux adolescents approchèrent discrètement du banc et Marie se saisit de l’enveloppe. Difficile de ne pas avoir envie de regarder à l’intérieur…

“-Honneur aux filles !, s’amusa Thomas. Je sais à quel point tu es curieuse et je te laisse l’honneur de l’ouvrir.

-Tu es vraiment trop aimable, répondit Marie en riant. Et tu as raison, ma curiosité me perdra un jour ! Et puis quoi, peut-être qu’il s’agit d’un message important ? Peut-être que la personne qui l’a laissé là ne l’a pas fait exprès ? On pourrait la lui rapporter si elle donne son adresse. Ce serait une bonne action non ? Tiens, c’est étrange : il n’y a rien d’écrit sur l’enveloppe ! Pas d’adresse, pas de nom, rien !

-C’est de plus en plus mystérieux, en effet, renchérit Thomas.

-Bon allez, c’est parti : je l’ouvre !”, murmura Marie.

L’enveloppe contenait une lettre manuscrite. On aurait dit une écriture d’enfant pressé. Certains passages étaient parfois difficilement lisibles. Le courrier était rédigé sur une feuille de classeur toute simple.

Bonjour Marie et Thomas,

Oui, je sais. J’imagine que vous êtes surpris que je m’adresse à vous alors que vous ne savez pas qui je suis.

Cela fait un moment que je vous suis. Depuis la sortie du collège en fait. Je vous ai vu entrer dans le parc, comme vous le faites tous les jours. Je me suis assise et j’ai attendu que vous vous approchiez avant de laisser l’enveloppe sur le banc.

En fait, vous me connaissez bien. Marie surtout. Je m’appelle Alice et j’ai besoin de votre aide. Mon père, le professeur Lemaître a été enlevé hier soir, presque sous mes yeux. Je n’ai pas le droit d’en parler à qui que ce soit, et surtout pas à la police ! Je n’ai trouvé que ce moyen de vous contacter car je suis surveillée.

Si vous voulez m’aider, soyez demain à 16 heures dans le garage du sous-sol du bâtiment B de la résidence du Soleil. Je vous y attendrai. Marie connaît bien l’endroit.

J’ai vraiment besoin de votre aide. Je vous en supplie : c’est une question de vie ou de mort !

Alice Lemaître

A la fin de leur lecture, Thomas et Marie restèrent quelques instants sans échanger un seul mot. Ils avaient du mal à croire que ce qu’ils étaient en train de vivre n’était pas un épisode de science-fiction. Au bout de quelques minutes, Marie prit enfin la parole :

“-Bon sang, quelle histoire extraordinaire !, dit-elle. Mais comment Alice a-t-elle pu se retrouver dans cette situation ? Je la connais assez pour savoir qu’elle ne nous ment pas. Ce n’est pas son genre !

-Tu as l’intention d’aller au rendez-vous demain ?, questionna Thomas.

-Oui, évidement !, assura Marie. Alice est une amie de longue date. Et si elle fait appel à nous, c’est qu’elle a de très bonnes raisons de le faire, j’en suis certaine.”

-Pas question que tu y ailles toute seule ! Je viendrai avec toi, affirma Thomas.

-Je n’en attendais pas moins de mon chevalier au grand coeur”, plaisanta Marie.

Même si elle ironisait pour donner le change, Thomas sentait qu’elle était soucieuse. Il la connaissait si bien !

Ils firent le chemin du retour en silence, chacun à ses propres pensées. Ils se dirent au revoir au pied de leur immeuble et passèrent une nuit compliquée, chacun de leur côté.

Les heures de cours leur parurent interminables. Ils se retrouvèrent à la sortie du collège, firent un tour au parc, comme tous les jours, en attendant l’heure du rendez-vous fixé par Alice.

Ils arrivèrent un peu en avance. Alice sortit de l’ombre dès qu’elle les vit s’approcher.

“-J’étais sûre que vous viendriez mais je vous remercie d’être là. Vraiment !, murmura-t-elle.

-Nous n’allions pas te laisser tomber, quand même. Tu es mon amie !, lui répondit Marie.

-Oui, tu as raison. Nous sommes amies, s’exclama Alice. Et c’est quand tout va mal que l’on sait où sont nos vrais amis d’ailleurs. Je n’oublierai jamais que tu as été là pour moi quand j’en avais besoin. Mais j’ai très peu de temps. Comme je vous l’ai dit, je suis surveillée et je ne sais pas combien de temps ils vont mettre pour se rendre compte que je ne suis plus dans mon appartement. Je vais vous faire monter chez moi par l’escalier de secours. Quand vous serez dans l’appartement, il ne faudra surtout pas que vous parliez ! Il y a des micros partout et ils sauraient alors que j’ai demandé de l’aide. Vous me promettez de ne pas faire de bruit ?”

Alice semblait vraiment terrorisée. Marie et Thomas sentirent leur angoisse augmenter d’un cran. Et pourtant, ils suivirent Alice en silence dans les escaliers de secours de l’immeuble. Ils entrèrent sans bruit dans l’appartement. Alice leur fit signe de s’asseoir autour de la table de la salle à manger. Elle partit dans le bureau de son père et revint avec un ordinateur portable allumé. Elle le posa sur la table du salon. En appuyant sur une touche, elle déclencha le lancement d’une vidéo. On y voyait son père, le professeur Yves Lemaître, attaché à une chaise, l’air paniqué. Il semblait lire un texte sous la contrainte.

Ma chérie, je suis désolé de t’avoir fait si peur hier, lors de mon enlèvement. Depuis que ta mère nous a quittés, c’est la première fois que je te laisse toute seule. Mais, comme tu l’as deviné, je n’ai pas eu vraiment le choix. Tu sais que je fais des recherches secrètes sur ce virus qui nous frappe depuis quelques mois. Je ne t’en ai pas dit beaucoup plus, pour ta propre sécurité. J’ai conservé le résultat de mes recherches sur une clé USB que tu es la seule à pouvoir récupérer aujourd’hui. Sans que tu le saches, j’ai mémorisé tes empreintes et je m’en suis servi pour sécuriser un des tiroirs de mon bureau, au collège. Tu es la seule à pouvoir l’ouvrir du coup. Mes ravisseurs veulent récupérer cette clé absolument et il faudra que tu te rendes discrètement dans mon bureau pour la récupérer. En appuyant ton index sur la serrure sécurisée, le tiroir s’ouvrira. Ensuite, il faudra que tu apportes cette clé à ceux qui m’ont enlevé. Dans 3 jours. Tu as 3 jours pour la récupérer, pas un de plus. Comme tu dois t’en douter, tu n’as pas le droit de contacter qui que ce soit, et encore moins la police. Ces individus sont prêts à tout pour récupérer ces données. Me tuer, ou te supprimer ne leur fait pas peur. Encore une fois, ma fille adorée, je suis désolé de te demander de faire cela pour moi. Je n’ai jamais voulu qu’il t’arrive quoi que ce soit de malheureux. Mais je sais que tu es intelligente et que tout cela ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir. Je compte sur toi, ma puce…

Voilà. L’enregistrement vidéo se terminait ainsi. En revoyant ces images, Alice serrait les poings et des larmes coulèrent silencieusement sur ses joues. Marie posa une main rassurante sur son bras pour la consoler, au mépris de ces “gestes barrières” dont les médias parlaient sans cesse.

Thomas avait remarqué, sur le mur derrière la chaise où était assis le professeur Lemaître, la présence d’un logo étrange. Cela lui rappelait quelque chose mais il ne parvenait plus à se souvenir de ce dont il s’agissait. Il se promit de faire une recherche, certain que ce détail aurait son importance.

Marie et Thomas firent comprendre à Alice par gestes qu’ils l’aideraient, évidement. Ils se donnèrent rendez-vous devant le bureau du professeur Lemaître, le lendemain, vers midi, après les cours. Ils verraient bien sur place ce qu’il conviendrait de faire… Ils prirent congé discrètement et ressortirent du bâtiment par les garages, afin que personne ne les remarque.

Décidément, cette aventure devenait de plus en plus sérieuse et inquiétante ! Ni Marie, ni Thomas n’avaient la moindre idée de ce qui allait se produire ensuite…

Comment allaient-ils pouvoir s’introduire discrètement dans le bureau du célèbre professeur ? De quelle manière allaient-ils pouvoir récupérer cette clé USB ? Que contiendrait cette dernière ? C’est à vous, chers lecteurs, d’imaginer la suite ! Nous allons écrire ensemble le 3ème épisode et je m’en réjouis d’avance. Merci de faire vos suggestions en commentaires. Je serai ravie de vous lire.

image_pdfimage_print

Les tournesols – Van gogh

image_pdfimage_print

Professeure de lettres, je n’en suis pas moins passionnée d’art. Les programmes de l’Education Nationale permettent d’ailleurs de faire le lien entre ma matière et l’histoire des arts.

Je n’ai pas la prétention ici de me substituer à tout ce qui existe déjà en la matière sur internet. Je n’en aurais pas les connaissances !

Mon objectif ici est de partager avec mes lecteurs mes oeuvres préférées en les commentant à ma manière.

Les tournesols ? Pourquoi ce choix ? Premièrement car j’aime beaucoup les tournesols. Tout simplement ! Des fleurs qui évoquent le soleil et donc la vie. Certaines oeuvres vous prennent aux tripes, sans que vous puissiez systématiquement en expliquer la raison. Ce tableau, en ce qui me concerne, fait partie de cette catégorie.

Il existe toute une série de “tournesols” peints par Van Gogh. Cette représentation là est celle qui me touche le plus. Peut-être parce que c’est l’illustration d’une copie offerte par mon frère lors d’un des mes anniversaires… J’en apprécie les contours sobres, les couleurs lumineuses, tant pour le fond que pour le premier plan. Ce sont également les fleurs qui étaient présentes lors des obsèques de mon grand-père car c’était la saison.

Ce que j’essaie d’expliquer ici, c’est que au-delà de l’intérêt artistique d’une oeuvre, de son histoire, des explications rationnelles concernant sa création et son impact culturel, il existe une forme beaucoup plus personnelle d’appréciation de l’art en général. L’impact émotionnel, ce que l’on ressent en regardant une oeuvre et qui nous interpelle car cela nous renvoie à des souvenirs personnels. Le “coup de coeur” artistique, celui qui nous fera rêver, nous transportera dans l’univers de notre imaginaire personnel, nous fera vibrer sans forcément que cela relève de la logique pure.

D’ailleurs, est-ce que logique et art font bon ménage ? Qu’est-ce que le “beau” et en existe-t-il une définition universelle ?

Je n’ai pas de réponse à cette question. Pas de réponse universelle en tout cas. Ce qui est beau pour moi, ne le sera pas forcément pour quelqu’un d’autre. Cela dépend de notre vécu, de nos connaissances artistiques, de nos goûts… Certains courants artistiques ont été “à la mode”. Les modes changent avec le temps. Ce n’est pas pour autant que certaines oeuvres perdent de leur intérêt artistique. Telle est mon opinion en tout cas.

Bref. “Les tournesols” me transportent toujours autant malgré les années qui défilent. Pour des raisons personnelles évidemment. Je connais leur histoire artistique. J’ai des informations sur la notoriété du peintre. Bien sûr ! Qui n’en possède pas ? Peut-être aussi que d’une certaine manière, je m’identifie au vécu un peu torturé de Van Gogh, l’incompris de son vivant, le mal aimé… Et pourtant, le plus important pour moi dans cette oeuvre, reste l’impact émotionnel qu’elle provoque en moi.

image_pdfimage_print

Le vinaigre blanc

image_pdfimage_print
Un produit efficace, économique et écologique

Là encore, il ne s’agit pas de faire la liste de tout ce que l’on peut faire à l’aide de ce produit. Les possibilités sont immenses. Une simple recherche internet pourra vous en convaincre.

Petite astuce du jour, testée pour vous : comment détartrer une bouilloire électrique, nettoyer un four micro-ondes et désinfecter les WC dans la foulée ?

Si vous habitez dans une région où l’eau est très dure (très calcaire) et que vous utilisez une bouilloire électrique, vous avez pu remarquer que cette dernière s’entartre rapidement. Pour pallier à ce problème, des produits existent dans le commerce mais ils coûtent assez cher. Pourtant, le vinaigre blanc, très économique et écologique, fait très bien le job ! Diluez la valeur d’un demi-verre (10 cl) de vinaigre blanc dans un litre d’eau et faîtes bouillir le mélange dans votre bouilloire. Les résistances entartrées seront comme neuves après cette opération ! Ensuite, vous pourrez transvaser ce liquide dans un récipient allant au micro-ondes. Deux minutes à puissance maximum et vous pourrez nettoyer les parois de votre micro-ondes d’un coup d’éponge ! Et si vous souhaitez encore utiliser ce mélange, il vous suffit de le déverser dans la cuvette des WC, en y ajoutant éventuellement quelques cuillères à soupe de bicarbonate de soude pour obtenir une cuvette toute propre, sans utilisation de produits toxiques.

Voilà une manière écologique, économique d’utiliser des produits naturels et efficaces dans plusieurs utilisations différentes.

image_pdfimage_print

Ménage écolo : le bicarbonate

image_pdfimage_print

Lors d’une classe virtuelle, nous avons discuté avec les élèves des actions concrètes que nous pouvions mettre en place dans notre quotidien afin de préserver notre planète.

Les propositions ont été nombreuses : trier nos déchets, les jeter dans une poubelle et non dans la rue ou la nature, consommer local…

Il est apparu également important à tous que nous pouvions limiter notre consommation de produits ménagers toxiques pour nous et pour l’environnement. De multiples blogs et sites internet traitent de ces différentes options. L’idée ici n’est pas de faire une liste exhaustive des solutions existantes en la matière. Plus modestement, il s’agit de partager au fur et à mesure des petits trucs et astuces testés et approuvés allant dans le même sens : celui de la préservation de notre planète.

Le bicarbonate de soude : une solution écologique à moindre coût

Impossible ici de recenser toutes les utilisations de ce produit car elles sont très nombreuses. En voici quelques unes, testées !

Nettoyer une plaque vitro-céramique ou un four : saupoudrer une éponge mouillée de bicarbonate de soude et frotter doucement les surfaces à nettoyer. Rincer à l’aide d’une éponge ou d’une lingette micro-fibre. Résultat garanti ! Mon four qui était assez sale, il faut bien l’avouer, avec des traces de gras brûlé après plusieurs semaines d’utilisation est ressorti impeccable. Il a fallu frotter un peu, c’est vrai. Et rincer aussi. Mais pour moi qui suit allergique aux produits décapants contenant de la soude caustique, c’est une révélation ! Quant à ma plaque vitro-céramique, je n’utilisais qu’un produit du commerce dédié en pensant bien faire. Produit qui coûte cher. Et bien maintenant, je sais que je peux concilier propreté, porte-monnaie et préservation de l’environnement en utilisant du bicarbonate. Une agréable surprise pour moi ! Essayez, et vous m’en direz des nouvelles !

On peut l’utiliser également pour toutes les surfaces émaillées (évier, baignoire, WC) et la robinetterie. Les surfaces deviennent brillantes et exemptes de calcaire !

Je viens de tester une nouvelle utilisation efficace du bicarbonate : nettoyer une casserole dont le fond avait brûlé. J’ai enlevé au maximum les aliments qui étaient restés collés au fond de la casserole puis j’ai saupoudré ce qui restait de bicarbonate. Et là, à ma grande surprise, un petit coup avec le grattoir de mon éponge et le fond est revenu propre. Je n’ai pas eu besoin de frotter ni d’utiliser une paille de fer.

image_pdfimage_print

Les aventures de Thomas Grimaud : épisode 1

image_pdfimage_print

Dans une ville du sud de la France, Thomas se demandait ce qui se passait. Une épidémie d’un virus inconnu jusqu’alors avait frappé son pays, la France. Le monde entier était concerné, pour la première fois depuis la pandémie de grippe espagnole de 1918. Les informations contradictoires en continu se succédaient sur certaines chaînes de télévision, les réseaux sociaux s’étaient emparés du phénomène et publiaient tout et n’importe quoi. Son collège avait été fermé pour l’occasion. Cela ne l’avait pas particulièrement dérangé. Il n’aimait pas l’école depuis toujours, c’était un fait. Et le confinement n’était pour lui qu’une sympathique possibilité de débuter des vacances inattendues.

Pourtant, il s’inquiétait quand même, car ce virus pouvait atteindre en priorité les personnes qu’il aimait le plus au monde : ses grands-parents. Cet ennemi inconnu frappait en grande majorité des personnes âgées et cela lui faisait peur. Il ne voulait pas perdre les seules personnes qui comptaient vraiment pour lui. En dehors de son amie d’enfance, Marie, Thomas n’était proche que de ses grands-parents et de ses chats : Mitsy et Pouky. Les deux matous étaient issus de la même portée et ils étaient donc “frères”. Si tant est que cela pouvait avoir un sens pour des animaux ! Thomas passait beaucoup de temps à les brosser, à changer leur caisse, à les câliner, à leur parler, à leur donner à manger… Les deux mâles le lui rendaient bien car ils dormaient très souvent avec lui, dans son lit. Et quand il se sentait seul, qu’il pleurait car il se sentait incompris, les deux matous venaient le consoler, ronronner tout près de lui, comme s’ils sentaient son besoin d’être compris. C’est sans doute cette complicité qui avait donné à Thomas le désir de devenir vétérinaire. A 12 ans, il pouvait encore changer d’avis mais l’envie était là. Avec son grand corps maigre, ses cheveux bruns et ses yeux bleus, Thomas n’avait pas beaucoup de succès auprès des filles de son collège. Il manquait de confiance en lui, était rêveur et ce n’était pas le meilleur moyen de conquérir la gente féminine. Il le savait, ses grands-parents le lui avait déjà dit. Mais, au quotidien, ce n’était vraiment pas facile à vivre !

“- Thomas, viens mettre la table !”, hurla Maryse, la mère de Thomas. Cette dernière, souvent débordée entre son travail comme secrétaire dans un cabinet de médecins généralistes et sa vie personnelle, tentait d’impliquer ses enfants dans la vie familiale. Thomas cessa de rêver et se dirigea, tête basse, vers la cuisine pour accomplir la corvée dont l’avait chargée sa mère.

Patrice Grimaud, pompier professionnel, le père de famille ainsi que l’époux de Maryse regardait avec passion la retransmission sur une chaîne sportive d’un match de football récent. En cette période de pandémie, les matchs se jouaient sans supporters dans les stades et étaient retransmis à la télévision. Une bière à la main, on l’entendait hurler des encouragements ou des injures selon le déroulement du match.

“- Mais taisez-vous ! Je n’entends pas les commentaires sportifs ! Est-ce que c’est possible de se détendre après le boulot dans cette famille ? C’est fou quand même !”, pesta Patrice.

Thomas pensa très fort, sans oser se l’avouer, que son père pouvait quand même participer un peu à la vie familiale. Il voyait sa mère s’épuiser à tout faire et ne comprenait pas pourquoi cette dernière ne se révoltait pas. Les parents de Maryse, les grands-parents de Thomas, ne cessaient de déplorer cette situation. Ils n’avaient pas élevé leur fille pour subir cette nouvelle forme d’esclavage !

Mais Thomas, même s’il se rendait compte de ce qui se passait, se sentait impuissant à changer les choses. De plus, il avait d’autres préoccupations plus importantes à ses yeux ! Il voulait devenir vétérinaire, était amoureux de Marie Pino, sa meilleure amie, tout en étant certain que ses sentiments n’étaient pas réciproques. Il avait beaucoup de mal à supporter sa soeur Elsa, prétentieuse et égoïste, ainsi que son frère Matthias, grand champion d’escalade et très sûr de lui… En fait, il ne supportait plus personne. Lui-même, les autres, le collège, le contexte de pandémie… Tout était vraiment trop compliqué. Vraiment !

Après avoir ingurgité sans trop y réfléchir un des plats tout préparés réchauffés par sa mère, Thomas, soulagé, rejoignit sa chambre et se coucha. Demain, il faudrait porter le masque, se laver les mains toutes les 5 minutes au collège, respecter les distances sociales… Bref, aller au collège serait compliqué. Pourtant, Thomas s’y rendrait avec plaisir. Pas pour retrouver les profs, non ! Mais il pourrait croiser Marie, sa Marie, son amie d’enfance, l’amoureuse de ses rêves… Chouette ! Vivement demain !

Après le petit-déjeuner, Thomas partit, masqué, sifflotant au collège. Marie, Marie… Il s’arrêta net à côté de la croix qui lui était destinée pour respecter les distances de sécurité avant de pénétrer dans l’établissement. Marie était son amie d’enfance et ils n’avaient jamais eu de secrets l’un pour l’autre. Pourtant, depuis quelques temps, tout avait changé pour Thomas. Et il avait peur. Et si Marie ne partageait pas ses sentiments ? Comment se comporter avec elle maintenant ?

Chacun rentra en cours en respectant les distances. Ennui… Sur les coups de midi, Thomas se réjouit car les cours se terminaient et la vraie vie commençait. A la sortie du collège, Thomas tenta d’approcher Marie qui n’était pas dans la même classe que lui. Elle parlait avec d’autres camarades et il éprouva une pointe de jalousie.

“-Coucou Marie ! Alors ? Quoi de neuf ? Tu vas bien ?, balbutia-t-il.

-Oui, je vais bien, merci. Tu fais quoi maintenant ?, lui répondit-elle.

-Oh, rien de spécial. On va au parc, comme quand on était enfants ?, suggèra Thomas.

-Ah oui ! Super ! Avec plaisir !”, s’exclama la jeune fille.

Au parc, malgré les mesures de protection sanitaire, on pouvait voir des jeunes gens faire du skate, du roller, des adultes courir, des mamans promener leurs bébés dans des landaus. Après plusieurs semaines de confinement, tous aspiraient à respirer un air pur, à la liberté.

Marie et Thomas se rejoignirent. Le soleil printanier dardait ses rayons sur ce parc qu’ils aimaient tant tous les deux et qu’ils connaissent si bien. Ils se regardèrent mais n’osèrent pas se faire la bise. Ce ne serait pas recommandé en ce contexte de pandémie.

Thomas rougit mais cela ne se vit pas sous son masque. Comme quoi, cela pouvait avoir ses avantages ! Il regarda tout autour de lui, un peu gêné… Tout à coup, son regard tomba sur une enveloppe posée sur un banc, comme oubliée par un farfadet qui passait par là.

Mais que pouvait donc bien contenir cette enveloppe ? Par quelques signes de la main, il désigna l’objet mystère à Marie, qui ouvrit grands ses yeux. Elle ne comprit pas plus que Thomas comment cette enveloppe s’était retrouvée sur ce banc, et encore moins pourquoi…

Voilà donc un mystère à éclaircir. A vous maintenant, lecteurs, de prendre la plume afin de proposer des idées et permettre de continuer ce récit. Soyez créatifs ! Et que le meilleur gagne ! Vos commentaires seront lus intégralement et il en sera tenu compte pour la rédaction de la suite de ce récit. Merci d’avance pour votre participation !

image_pdfimage_print

Présentation de la rubrique

image_pdfimage_print

L’idée ici, c’est de composer un récit à plusieurs plumes, ou plutôt, à plusieurs claviers. Je vous présente les lieux, les personnages principaux, l’époque, le titre de l’aventure, une ligne directrice pour ne pas que le récit parte dans tous les sens, je rédige le premier épisode et… en lisant vos commentaires, nous écrivons ensemble la suite de l’histoire. Il s’agit donc d’écrire une histoire collaborative, de manière solidaire, tout en veillant à ce que la trame soit cohérente. Le suspense va demeurer jusqu’à la fin du récit puisque lorsque j’écris le premier épisode, je ne sais pas quelles seront vos suggestions ! Nous découvrirons donc ensemble les différentes étapes de l’histoire… Evidemment, je veillerai à la cohérence des épisodes, à l’orthographe (il faut bien !) et à toutes ces choses auxquelles on ne pense pas forcément lorsque l’on rédige un récit. Je me réserve le droit de choisir entre les différentes propositions, de façon à ce que le récit puisse progresser, tout en gardant le suspense jusqu’à la fin.

Je me réjouis de vivre avec vous cette aventure un peu inédite et je vous espère nombreux à participer à son évolution.

Titre du récit : Les aventures de Thomas Grimaud

Epoque : de nos jours

Lieu : une ville au sud de la France

Personnages : Les personnages de cette histoire sont complètement fictifs, inventés pour ce récit uniquement. Toute ressemblance avec des personnages réels serait totalement fortuite et donc involontaire.

Pierre et Amélie Guedin sont les seuls grands-parents encore vivants de Thomas. Ils sont retraités depuis longtemps et gardent très souvent les enfants de leur fille Maryse, quand cette dernière ne peut pas faire autrement. Ils sont passionnés de nature, de culture, d’arts et tentent d’initier leurs petits-enfants à tout cela. Ils cultivent leur propre jardin et adorent s’occuper des enfants de leur fille quand on leur en donne l’occasion. Avant d’être à la retraite, Pierre était professeur de philosophie et Amélie était mère au foyer. Ils vivent une histoire d’amour qui dure depuis leur mariage, il y a 40 ans. Ils souhaiteraient voir leur fille unique, ainsi que leurs petits-enfants heureux comme ils ont pu l’être et le sont encore.

Thomas Grimaud est un jeune homme de 12 ans, scolarisé dans un collège de banlieue. Il n’aime pas particulièrement l’école et passe beaucoup de temps à rêver plutôt qu’à suivre les cours. Il est un peu trop grand pour son âge, un peu maigre aussi. Ses cheveux sont bruns, bouclés et courts. Ses yeux sont bleus et sa peau est claire, parsemée de tâches de rousseur. Il manque de confiance en lui mais il rêve de devenir un jour vétérinaire car il adore les animaux. Sa famille possède deux chats mâles : Mitsy et Pouky. Thomas est le seul qui s’en occupe vraiment, il les câline, veille à leur confort… Thomas vit dans une famille modeste, dans un petit appartement d’un quartier populaire. C’est le personnage principal de notre histoire mais il n’est pas le narrateur.

Elsa Grimaud est la soeur de Thomas. Elle a 10 ans, elle est très jolie et sait obtenir tout ce qu’elle veut des parents. Blonde aux yeux bleus, elle a une voix douce et enjôleuse. Et pourtant, elle est assez égoïste finalement. Elle se sert des autres pour parvenir à ses fins. Maryse, sa mère, est très fière d’elle. Elle réussit bien à l’école et ses professeurs la félicitent régulièrement.

Matthias Grimaud est le frère aîné de Thomas. Il a 15 ans, se passionne pour les jeux vidéos et le sport (il est champion d’escalade au niveau régional). Il a les cheveux châtains, les yeux bleus et il a une grande confiance en lui. Il est certain de réussir ses études car il y travaille beaucoup, tout en étant très populaire auprès de ses camarades de lycée. Il fait la fierté de son père, lui-même très sportif.

Maryse Grimaud est la mère de Thomas. Elle travaille comme secrétaire médicale dans un cabinet de médecins généralistes. Elle est souvent débordée par le temps et n’est pas en capacité d’aider ses 3 enfants dans leur scolarité. Elle cuisine souvent des plats tout prêts congelés et s’endort le soir devant la télévision. Elle voudrait être une mère parfaite mais a du mal à gérer le quotidien. Elle est de taille moyenne, a pris quelques kilos en trop après la naissance des enfants et se laisse un peu aller physiquement puisqu’elle ne fait pas de sport. Elle est blonde aux yeux verts et rêve d’une vie meilleure, où elle aurait le temps de faire tout ce qu’elle voudrait faire. Elle est une grande passionnée de culture, comme ses parents, et lit autant que son emploi du temps le permet. Elle rêve en secret de parvenir à faire partager sa passion de la culture à ses enfants. Mais elle n’a pas le temps…

Patrice Grimaud est le père de Thomas. Il est grand, musclé, sportif. Il est pompier de profession et doit donc entretenir sa forme physique. Il est passionné par le football et par certaines séries sur Netflix. Il a les cheveux bruns, les yeux bleus, mesure 1 mètre 90 et va à la salle de sport au moins 4 fois par semaine. Il déteste lire et ne comprend pas pourquoi sa femme passe autant de temps à dévorer des romans. Il aime ses enfants mais s’en occupe rarement. Il est très fier de son fils aîné Matthias car il se reconnaît un peu en lui. Par contre, il ne comprend pas Thomas, qu’il trouve trop timide et trop rêveur. Il aide peu sa femme en ce qui concerne les tâches ménagères car il considère que ce n’est pas son rôle. Et il ne comprend pas pourquoi sa femme lui reproche son manque d’intérêt pour la vie de famille.

Théo Torri est un des amis de Thomas au collège. Il a le même âge que Thomas et partage son intérêt pour les animaux et le rêve. Lui non plus n’aime pas l’école mais a envie d’apprendre, s’intéresse à des tas de choses mais a du mal à faire le tri. Il est trop grand pour son âge et les autres collégiens se moquent de lui à cause de ça.

Marie Pino est une des amies d’enfance de Thomas et elle est née la même année que lui. Elle le connaît par coeur et partage beaucoup de ses idées et envies. Thomas en est secrètement amoureux mais il n’ose pas le lui avouer car il a peur que cela gâche leur amitié. Elle est rousse aux yeux marrons, avec un visage criblé de tâches de rousseur. Sa peau est très pâle et cela la complexe beaucoup. On ne peut pas dire d’elle qu’elle est belle mais elle a un charme fou. Et pourtant, elle s’en fiche ! Beaucoup de garçons lui tournent autour mais ne l’intéressent pas. Elle adore les animaux et souhaite devenir vétérinaire aussi. Elle est première de sa classe au collège et compte bien faire tout ce qu’il faut pour le rester !

Le fil conducteur de l’histoire : Les grands-parents et Marie Pino essaient de motiver Thomas pour qu’il suive les cours sérieusement. Devenir vétérinaire, c’est de longues études en perspective ! Marie n’ose pas avouer ses sentiments à Thomas car elle trouve qu’il manque trop de confiance en lui. Elle lui trouve des qualités qu’il ignore posséder. Mais pourtant, après la découverte d’un mystère à élucider, ils vont devoir trouver un moyen, tous ensemble de faire avancer l’enquête ainsi que leurs vies personnelles.

image_pdfimage_print

Séquence 6 séance 2

image_pdfimage_print

Lors de cette deuxième séance, nous allons analyser un extrait de mail contenant des informations sur le corona virus et tenter de trier ce qui est vérifiable de ce qui paraît plus douteux.

Les élèves sont invités à répondre au questionnaire VRAI/FAUX avant de consulter la correction. Cela leur permettra de vérifier que leurs recherches réalisées au préalable à la maison ont été efficaces…

Nous avons vu lors de la séance précédente une définition de ce que sont les «fake news». Voici une courte vidéo qui montre le travail de certains journalistes pour débusquer ces dernières. Vous pouvez cliquer sur le lien ou vous rendre sur le site Lumni et chercher la vidéo «#Coronavirus: à fond les fake news».

https://www.lumni.fr/video/coronavirus-a-fond-les-fake-news

Définition de «complotisme» dans le dictionnaire Larousse:

Nom masculin. Manière d’interpréter tendancieusement les événements, propre aux complotistes.

Dictionnaire Larousse

En résumé, les complotistes pensent que dans le cas du coronavirus, certains hommes politiques, certains grands industriels ou certains scientifiques mentent à la population, ont créé le virus pour faire peur aux gens et mieux les dominer secrètement. Dans cette vidéo, la personne qui parle d’un virus «inventé» en 2003 s’appuie sur un document scientifique produit par l’Institut Pasteur qui existe réellement. Mais son interprétation du document est fausse car il n’a pas les connaissances scientifiques nécessaires pour le comprendre. Et il faut bien reconnaître que ce n’est pas toujours facile quand on n’a pas des bases scientifiques solides de se repérer dans toutes ces informations contradictoires qui nous parviennent.

Premier exemple : voici quelques passages d’un mail que j’ai reçu de la part d’une collègue :

Voilà une INFO qui me semble claire… Je la partage:D’un jeune chercheur qui avait été transféré de Shenzhen à Wuhan pour collaborer avec le groupe de travail qui lutte contre l’épidémie de coronavirus, nous recevons et transmettons volontiers à toutes ces informations claires, simples et accessibles, qui décrivent exactement de quoi il s’agit. Le virus, comment il se transmet d’une personne à une autre et comment il peut être neutralisé au quotidien.L’infection par le Corona ne provoque pas de rhume avec un nez qui coule ou un toux grasse, mais une toux sèche: c’est la chose la plus simple à savoir.Le virus ne résiste pas à la chaleur et meurt s’il est exposé à des températures de 26 à 27 degrés: consomme donc souvent des boissons chaudes comme le thé, la tisane et le bouillon pendant la journée, ou tout simplement de l’eau chaude. Les liquides chauds neutralisent le virus et ce n’est pas difficile de les boire. Évitez de boire de l’eau glacée ou de manger de la neige ou des glaçons pour ceux qui sont en montagne.Pour ceux qui peuvent le faire, exposez-vous au soleil!(…)Lorsque le virus se trouve sur des surfaces métalliques, il survit pendant environ 12 heures. Ainsi, lorsque vous touchez des surfaces métalliques telles que des poignées, des portes, des appareils électroménagers, des supports de tramway, etc…lavez-vous bien les mains et désinfectez-les soigneusement.Le virus peut être niché dans les vêtements et les tissus pendant 6/12 heures: les détergents normaux peuvent les tuer. Pour les vêtements qui ne peuvent pas être lavés tous les jours, si vous pouvez les exposer au soleil, le virus mourra.(…)

Mail d’une collègue

Dans cet extrait (le mail était très long!), il y a du vrai et du faux.

Tente de faire la part des choses avec les connaissances que tu possèdes en répondant à ce petit questionnaire par VRAI ou FAUX:

  1. Shenzhen est une ville chinoise appartenant à la province de Wuhan, où est apparu le virus.
  2. Le virus provoque une toux grasse.
  3. Le virus meurt s’il est exposé à des températures de 26-27 degrés
  4. Consommer des boissons chaudes ou des bouillons permet de tuer le virus.
  5. Les boissons glacées ne permettent pas de tuer le virus.
  6. S’exposer au soleil nous protège du virus.
  7. Le virus peut rester vivant plusieurs heures sur des surfaces métalliques.
  8. Pour tuer le virus, il faut se laver les mains au savon et les désinfecter soigneusement.
  9. Le virus peut survivre 6 à 12 heures sur nos vêtements.
  10. Exposer les vêtements au soleil permet de tuer le virus.

Pour démêler le vrai du faux, on se rend bien compte que nous avons besoin d’informations scientifiques fiables. Personne ne peut répondre à ces questions sans avoir fait des recherches. Pour cette séance, je les ai faites pour vous!

  1. FAUX. Shenzhen est en effet une ville chinoise mais elle ne fait pas partie de la province de Wuhan.
  2. FAUX.Le virus provoque une toux sèche désagréable.
  3. FAUX. La température normale du corps humain est d’environ 37 degrés. Si le virus devait mourir à une température de 26-27 degrés, il ne pourrait pas survivre dans le corps humain et il ne pourrait donc pas le rendre malade!
  4. FAUX. Selon les scientifiques, le virus ne meurt qu’à des températures supérieures à 60 degrés. Aucun être humain ne peut boire des boissons chaudes à cette température sans se brûler gravement. Cela ne nous fera aucun mal de boire des boissons chaudes ou des bouillons. Mais cela ne nous aidera pas hélas à combattre le virus.
  5. VRAI. Le virus ne craint absolument pas le froid. Comme beaucoup de virus respiratoires, il aime particulièrement l’hiver et les basses températures. On sait même que certains virus survivent à la congélation.
  6. FAUX.S’exposer au soleil ne peut pas tuer le virus puisqu’il n’est pas à 60 degrés. Mais cela nous permettra d’être de meilleure humeur en produisant de la vitamine D, essentielle à notre bien-être.
  7. VRAI. Le virus peut survivre plusieurs heures à plusieurs jours sur certaines surfaces. C’est la raison pour laquelle il faut les désinfecter régulièrement et se laver souvent les mains soigneusement.
  8. VRAI et FAUX. VRAI parce qu’il est important de se laver régulièrement et soigneusement les mains au savon pour tuer le virus. Et FAUX car si on se lave les mains correctement, il est inutile de les désinfecter en plus!
  9. VRAI. Certains scientifiques conseillent de laver les tissus à 60 degrés chaque jour lorsqu’ils ont été portés. Quand ce n’est pas possible, le conseil est de les mettre dans un sac poubelle pendant au moins 24 heures, puis de les laver en machine ensuite. Évidemment, se laver les mains après chaque manipulation de ces tissus qui pourraient être contaminés.
  10. FAUX. Le soleil ne peut pas tuer le virus sur les vêtements car ses rayons n’atteignent pas, et heureusement pour nous, une température de 60 degrés.

Conclusion : cet exemple nous montre qu’il est important de ne pas croire tout ce que l’on peut recevoir sur internet.

Ce mail m’a été envoyé par une amie en qui j’ai confiance et qui pensait me rendre service en me donnant cette information. De plus, certaines informations sont vraies ! Pour faire la part des choses, il est donc essentiel de faire des recherches afin de ne pas croire tout et n’importe quoi. Par exemple, si j’avais crû que boire de l’eau chaude tuait le virus, j’aurais pu penser que cela me permettait d’éviter de me laver les mains régulièrement ou de me protéger autrement. Et comme ce n’est pas vrai, j’aurais pu être contaminée et/ou contaminer les autres en croyant bien faire. Il faut donc vérifier les informations que l’on reçoit avant d’y croire afin de ne pas être un danger pour soi-même et pour les autres.

image_pdfimage_print

Séquence 6 séance 1

image_pdfimage_print

Lors de cette première véritable séance sur le thème “Le corona virus dans les médias : infos ou intox ?”, nous allons acquérir quelques informations scientifiques vérifiées sur ce qu’est ce virus, son mode de contamination, de quelle manière l’on peut s’en protéger… 

Un QCM vous attend en fin de séance et vous permettra de vérifier l’état de vos connaissances sur le sujet.

Définition du mot « média » : mot provenant de l’anglais qui désigne tout moyen, technique et support de diffusion massive de l’information (presse, radio, télévision, réseaux sociaux, cinéma…).
De nos jours, nous sommes tous, en permanence, envahis par toutes ces informations qui nous parviennent. Il n’est pas toujours facile de faire la différence entre les informations « fiables » et les « fake news ».

Définition de « fake news » : mot provenant de l’anglais. Cela désigne une fausse information, souvent sous forme d’un canular (blague), diffusée en masse sur les réseaux sociaux. Certaines de ces fausses informations sont diffusées volontairement pour faire peur aux gens ou parce que certaines personnes ne prennent pas le temps de vérifier leurs sources.

L’objectif de cette séquence est de tenter de vous permettre de faire la part des choses en vous donnant une méthode pour le faire.
La première des choses à faire, quand on veut vérifier si une information est fiable ou non, c’est déjà de savoir de quoi l’on parle. Dans le cas du corona virus, il s’agit déjà de connaître certaines informations scientifiques vérifiables sur ce qu’est ce virus, de quelle manière l’on peut être contaminé, de quelle façon on peut s’en protéger…etc.

Première vidéo : « C’est quoi le corona virus ? » sur le site Lumni. Pour la visionner, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous :

https://www.lumni.fr/video/cest-quoi-le-coronavirus-ou-covid 19#containerType=folder&containerSlug=coronavirus

Affichette réalisée par le gouvernement français à destination des enfants :

QCM : Choisir dans les propositions suivantes la ou les réponses correctes :

  1. Le corona virus ou covid 19 est :
    1. Un virus qui a toujours existé.
    2. Un nouveau virus qui a été identifié en Chine en décembre 2019.
    3. Un virus très dangereux parce que très contagieux.
    4. Une invention des gouvernements pour faire peur à tout le monde.
  2. Une pandémie, c’est :
    1. Du pain de mie, avec ou sans croûte.
    2. Une épidémie qui s’est répandue dans le monde entier.
    3. Une épidémie localisée en France.
  3. Je peux attraper le corona virus :
    1. En lisant un livre qui m’appartient.
    2. En touchant des surfaces que d’autres ont pu toucher.
    3. En recevant des gouttelettes d’un individu malade.
    4. En me lavant régulièrement les mains.
  4. Ceux qui sont les plus fragiles par rapport à ce virus sont :
    1. Les bébés et les enfants.
    2. Les personnes âgées.
    3. Les personnes qui ont d’autres maladies comme les problèmes cardiaques, le diabète, l’obésité…
    4. Les animaux.
  5. Pour quelles raisons doit-on garder une distance avec les autres et porter un masque :
    1. Porter un masque et rester à 1 mètre de distance nous protège des gouttelettes projetées par les personnes malades.
    2. On nous demande tout ça pour nous faire peur.
    3. Pour diminuer le nombre de personnes contaminées.
  6. Les symptômes de cette maladie sont :
    1. Maux de ventre, diarrhée.
    2. Maux de tête, fièvre, toux, courbatures, difficultés respiratoires.
    3. Problèmes cardiaques.
    4. Aucun symptôme.
  7. De quelle façon peut-on tuer ce virus :
    1. En buvant de l’eau chaude car le virus craint la chaleur.
    2. En se lavant régulièrement et soigneusement les mains au savon.
    3. En utilisant régulièrement et soigneusement du gel hydroalcoolique.
    4. En étant en bonne santé mentale et physique.
  8. On peut être contagieux :
    1. Uniquement au moment où l’on commence à développer des symptômes.
    2. On ne peut pas savoir car on peut transporter le virus sans développer de symptômes.
    3. Seulement quand on commence à tousser et à avoir de la fièvre.

Correction du test de connaissances

1) Réponses b et c.
On connait les corona virus depuis quelques années maintenant mais le Covid 19 est un nouveau virus qui a été transmis de l’animal à l’homme. On parle de zoonose. Contrairement à d’autres virus que l’on connaît bien comme la grippe saisonnière et pour lesquels la population a déjà développé une forme d’immunité, le Covid 19 est nouveau et toute l’humanité peut être touchée puisqu’elle n’est pas immunisée.
Immunité : quand un organisme est confronté à un microbe, une bactérie ou un virus, il développe des anticorps pour lutter contre la maladie. Quand il rencontre à nouveau cet agent infectieux, l’organisme est beaucoup moins malade voire même pas du tout car il a déjà développé des anticorps qui l’aident à se battre contre cette maladie. Dans le cas du Covid 19, aucun être humain n’a encore développé ces anticorps et tout le monde est fragile par rapport à ce
virus. Les vaccins pourraient nous aider à vaincre cette maladie mais pour l’instant, ils ne sont pas encore prêts.
Certains traitements ont été testés mais aucun n’a fait ses preuves selon les règles des scientifiques.

2) Réponse b.
Une pandémie est une épidémie qui se répand dans le monde entier. C’est le cas du Covid 19 puisqu’il a touché 187 pays dans le monde et touché plusieurs millions de personnes sur notre planète.

3) Réponses b et c.
Si je n’ai prêté mon livre à personne, il n’y a aucune raison pour qu’il soit contaminé. Se laver les mains soigneusement et régulièrement est une des manières de tuer le virus qui n’aime pas le savon, ni le gel hydroalcoolique.

4) Réponses b et c.
Les enfants et les adolescents sont moins touchés par cette maladie ou en tout cas, ils en meurent moins que les personnes âgées ou celles qui présentent des pathologies comme l’obésité, les insuffisances cardiaques, l’asthme, le diabète… C’est ce que l’on appelle des « comorbidités ».
Si on fait attention à sa santé en se nourrissant sainement, si on fait un peu de sport, si on se porte bien psychologiquement, notre immunité est renforcée et on a moins de chances de développer des formes graves de cette maladie. Ne pas oublier que ce qui nous protège contre les attaques des virus, c’est notre système immunitaire. Pour le renforcer, une vie saine est un atout.

5) Réponses a et c.
Puisque le virus se diffuse par gouttelettes projetées dans l’air puis sur les surfaces qui ont été atteintes par ces gouttelettes, il faut, pour s’en protéger, se laver régulièrement les mains et porter un masque lorsque c’est possible.

6) Réponses b et d.
Les symptômes les plus courants de la maladie sont la fièvre, la toux, les courbatures, les problèmes respiratoires. Ce sont ce qu’on appelle des symptômes grippaux. Pourtant, certains malades ont développé aussi des symptômes digestifs comme la diarrhée ou les vomissements. Mais c’est plus rare. Le plus gros souci dans cette maladie, c’est ce qu’on appelle les porteurs « asymptomatiques ». En effet, ils sont porteurs de la maladie mais ne le savent pas car ils ne développent aucun symptôme. Et pourtant, ils peuvent contaminer leur entourage.

7) Réponses b et c.
Tant qu’aucun traitement valide ni vaccin n’existe contre cette maladie, le seul moyen de s’en protéger reste le lavage des mains, la distanciation physique et une bonne hygiène de vie pour ne pas développer des formes graves de la maladie. En effet, si on est en bonne santé générale (physique et psychologique), le virus pourra nous atteindre mais peut-être que nous développerons moins de formes graves.

8) Réponse b.
On peut être contagieux sans le savoir. On peut transmettre la maladie même si nous-même ne développons pas de symptômes. C’est la raison pour laquelle il faut se protéger, et protéger ceux qui sont plus fragiles en respectant les gestes barrières, en se lavant les mains… etc.

image_pdfimage_print

Séquence 6 séance d’introduction 2

image_pdfimage_print

Lors de cette deuxième séance d’introduction, nous allons visionner et analyser une vidéo intéressante de Christophe André dont le titre est : “Un peu de psychologie pour temps de confinement”.

Aujourd’hui, nous allons écouter le message d’un psychiatre connu en France qui se nomme Christophe André. Il est également écrivain, intervient sur des plateaux de télévision. Il a réalisé cette vidéo pendant le temps de confinement et son analyse de la situation me paraît intéressante. Je vous invite à prendre des notes pendant la diffusion de cette vidéo et nous en ferons un résumé après pour en retenir les idées principales. Elle dure un peu plus de 17 minutes.

Temps d’échange

  • Quels sont les points qui vous ont paru importants dans ce message vidéo ?
  • Qu’avez-vous noté dans vos cahiers ? Pourquoi ?

Synthèse des points importants selon moi

  • Nous vivons une période très particulière. Sur le plan historique, l’humanité n’avait pas vécu quelque chose d’aussi important depuis la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945.
  • C’est une période exceptionnelle mais qui peut aussi provoquer de l’angoisse car on est face à une situation inconnue.
  • Pour mieux gérer cette angoisse, Christophe André nous propose de classer les situations dans différentes catégories : est-ce que c’est quelque chose de bénin (qui n’aura pas de conséquences graves), de sérieux, de grave ou de dramatique ? Il donne l’exemple pour une voiture. Si on a une petite éraflure sur la carrosserie, c’est bénin, car ce n’est pas trop grave et ça se répare facilement. Si cette voiture est en panne et qu’on ne va plus pouvoir l’utiliser pendant 1 ou 2 semaines, ça devient un problème plus sérieux mais avec un peu de patience,
  • tout rentrera dans l’ordre. Mais si on a un accident et qu’il y a des blessés, là, ça devient grave. S’il y a des morts ou des personnes qui deviennent handicapées suite à cet accident, là, ça devient dramatique.
  • Dans le cas de cette épidémie, la situation est grave mais elle n’est pas dramatique. Certaines épidémies ont fait beaucoup plus de morts que celle que nous traversons. Mais nous sommes confrontés à des émotions que nous devons apprendre à gérer comme l’inquiétude, la colère, la frustration, l’agacement, l’ennui… Le mieux, c’est de prendre soin de soi et de ses émotions. Pouvoir en parler ou les écrire mais ne pas les ignorer. Cela nous permettra d’être moins pénibles pour les autres après le confinement.
  • Ce qui nous aide à mieux prendre soin de nous dans cette situation stressante, c’est d’être dans une position active et non passive. Cela veut dire qu’il vaut mieux organiser ce confinement pour en faire quelque chose de bien plutôt que de le vivre comme quelque chose qui nous est imposé.
  • Nous pouvons aussi voir que les efforts que nous faisons (confinement, gestes barrières) ont du sens. En effet, ils nous aident à nous protéger et à protéger nos proches, les plus vulnérables et ceux que nous aimons de la maladie.
  • Nous sommes « tous dans le même bateau » et tous solidaires face à cette maladie. Les gestes de solidarité sont importants et positifs dans cette période.
  • Une manière d’éviter le stress et la déprime pendant une période de confinement, c’est de garder un rythme quotidien dans sa journée, de programmer des activités. Par exemple, ne pas inverser le rythme jour/nuit, c’est important pour notre équilibre psychologique.
  • Ce qui nous fait du bien, c’est aussi de garder autant qu’on le peut un contact avec la nature : s’occuper de plantes vertes, se mettre un peu au soleil, écouter les oiseaux, imaginer nos prochaines vacances dans la nature…etc.
  • Pour notre équilibre, il est très important de bouger physiquement, de prendre soin de notre corps. L’activité physique est essentielle pour notre bien-être psychologique.
  • Ce n’est pas bon pour nous d’abuser des chaînes d’information en continu. Il est bon de s’informer mais à petites doses. Se laisser le temps d’avoir la paix. Attention aussi à ne pas devenir esclaves des réseaux sociaux.
  • Premier exercice que l’on peut faire pour s’apaiser : écouter le souffle et écouter les sons. S’asseoir devant une fenêtre ouverte, fermer les yeux et observer notre respiration sans chercher à la contrôler. En même temps, être attentif aux sons qui nous entourent. Rester dans ce calme quelques minutes apaise notre cerveau.
  • Deuxième exercice tiré de la psychologie positive : quand on pense à quelque chose qui ne va pas bien, on a tendance à ne voir que ça. Le fait de penser à quelque chose de positif nous permet d’équilibrer cette tendance. Par exemple, si je suis triste ou stressé quand je pense à des choses inquiétantes le soir avant de m’endormir, je m’entraîne à me rappeler aussi de 2 ou 3 souvenirs qui m’ont apporté de la joie dans la journée.
  • Troisième exercice sur la gratitude : remercier les personnes qui nous ont apporté de la joie en leur téléphonant, en leur écrivant. Donner aussi de l’attention et du soutien aux autres. Quand on fait du bien aux autres, cela nous fait du bien à nous aussi.
  • Conclusion : nous aurions préféré ne pas vivre cette situation mais nous pouvons la regarder de façon positive. Nous n’avions pas conscience de la chance que nous avions d’être libres de sortir, d’aller au restaurant… Cette période nous en aura fait prendre conscience. Nous profiterons mieux de notre liberté retrouvée quand le moment sera venu. Ce confinement nous aura aussi permis de réfléchir sur nous-mêmes, sur la société dans laquelle nous vivons car nous avons eu du temps pour le faire. « Finalement, l’avenir, ce n’est pas ce qui va nous arriver, c’est ce que nous allons faire, et c’est ce que je vais décider de faire. »


Votre conclusion personnelle :
Et vous, qu’est-ce que vous allez décider de faire ?
Vous pouvez mettre par écrit quelques actions concrètes que vous avez envie de mettre en place dans vos vies. Nous pourrons partager ces réflexions, en classe virtuelle par exemple…

image_pdfimage_print
image_pdfimage_print